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Lacontroverse de Valladolid DVD. 4,5/5 5 avis - 5 sur les autres formats . Donner un avis Bon film A voir par ceux qui aiment les films qui nous rendent moins bêtes. Cet avis vous a été utile ? Oui (0) Non (0) Signaler Michèle D.
Telest l'objet du debat public qui oppose en 1550, a Valladolid, capitale de l'Espagne, le chanoine Sepulveda et le dominicain Las Casas. Regarder film La Controverse de Valladolid en streaming VF Complet
Ilne faut pas s’attendre à de l’action ici. En effet, la Controverse de Valladolid est un film historique, centré autour d’une période, la découverte du Nouveau Monde, et surtout d’une question : les indigènes vivant sur ces terres sont-ils égaux aux Européens catholiques ? A cela pourrait s’ajouter la question de leur salut divin. C’est donc un film que je conseille
Lacontroverse de Valladolid est un débat sur l'humanité des indiens qui opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Gi
Re)découvrez "La Controverse de Valladolid" (diffusée sur FR3 le samedi 2 mai 1992), un très grand texte servi par un trio d'acteurs prodigieux : Jean-Louis Trintignant, Jean-Pierre Marielle et Jean Carmet. Jean-Claude
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Directed by Jean-Daniel Verhaeghe Writing Credits in alphabetical order Jean-Claude Carrière Cast in credits order Jean-Pierre Marielle ... Bartolomé de las Casas Jean-Louis Trintignant ... Ginèse de Sepúlveda Jean Carmet ... Le Légat du Pape Jean-Michel Dupuis ... Le Colon Claude Laugier ... Frère Ambrosiano Pascal Elso ... Frère Emiliano Franck Laigneau ... Le jeune moine au claquoir Michel Charrel ... Le deuxième colon Dominique Noé ... Un assesseur du légat Jean Nehr ... Assistant de Las Casas Didier Bourguignon ... Le scribe Mogan Mehlem ... Représentant du Roi Raymond Aulme ... Un dominicain Jean-Paul Egalon ... Le soldat Emmanuel-Georges Delajoie ... L'ouvrier africain Jean-Luc Orofino ... Bouffon "Le Roi" Salim Talbi ... Bouffon "La Reine" Rest of cast listed alphabetically Jean-Eric Allal ... Un Civil Antoine Coesens ... Assistant Sépulveda Lucilla Diaz ... L'Indienne Louis Dedessus Le Moutier ... Antipodiste Enrique Pinedo-Ramirez ... L'Indien Punaa Protch ... Le Petit Fille Alain Prévost ... Bouffon "La Moine" Produced by Céline Baruch ... executive producer Iris Carrière ... producer Albert Roguenant ... associate producer Cinematography by Gérard Vigneron Film Editing by Bernard Morillon Production Design by Michel Blaise Costume Design by Monique Perrot Makeup Department Dominique Buisson ... hair stylist Hélène de Moro ... hair stylist Poum Garreau ... makeup artist Licky Panciatici ... makeup artist Dominique Tallone ... makeup artist Production Management Claudie Barbier ... unit manager Robert De Moro ... unit manager as Robert de Moro Alain Guadalpi ... production manager Jacques Guedot ... production manager Hervé Lavayssière ... production supervisor Second Unit Director or Assistant Director Christian Garreau ... assistant director Irène Teneze ... assistant director Art Department Michel Corringe ... construction crew as Michael Corringe Henri Del Amico ... painter Marc Esclapez ... construction crew Eddy Giannelli ... construction crew Jean Micoine ... set dresser Philippe Ramousse ... construction crew François Salisch ... property master Pascal Vezat ... construction crew Sound Department Jérôme Alexandre ... sound recordist Patrice Dodin ... boom operator Marie-Claire Giraud ... sound mixer Bernard Pouille ... sound mixer Paul Sportiche ... sound Jacques Tassel ... foley artist Camera and Electrical Department Vincent Berczi ... camera operator Lionel Deshors ... grip Georges Dusserre ... groupman Hervé Fitoussi ... key grip Gilbert Long ... electrician Marc Quilici ... camera operator Bernard Sarda ... gaffer Jules Zerbinati ... electrician Casting Department Chantal Lapierre ... extras casting Costume and Wardrobe Department Marie-Christine Casse ... costumer Editorial Department Mona Fillières ... assistant editor as Mona Filière Marie-Claude Sarra ... color timer Jean Walczak ... video color timer Script and Continuity Department Martine Texier ... script supervisor Transportation Department Jean-Bernard Barrau ... production driver Additional Crew Pierre Chevalier ... fiction program unit La Sept Christine Couderc ... production assistant Georges Dusserre ... groupman Chantal Rémy ... fiction program unit FR3 Thanks Pierre Étaix ... special thanks
Citation La Controverse de Valladolid 1992 Découvrez une citation La Controverse de Valladolid 1992 - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase La Controverse de Valladolid 1992 issus de livres, discours ou entretiens. Une Sélection de 3 citations et proverbes sur le thème La Controverse de Valladolid 1992. 3 citations > Citation de Jean-Claude Carrière n° 147062 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 489 votesSatan lui aussi est partout. Et il est d'abord en Controverse de Valladolid 1992 de Jean-Claude CarrièreRéférences de Jean-Claude Carrière - Biographie de Jean-Claude CarrièrePlus sur cette citation >> Citation de Jean-Claude Carrière n° 139374 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 477 votesMais pendant des siècles, parlant des musulmans, nous avons dit que leur guerre sainte est une infamie ! Et maintenant nous ferions de même ? Aucune guerre ne peut être sainte quand elle entraîne le massacre et l' Controverse de Valladolid 1992 de Jean-Claude CarrièreRéférences de Jean-Claude Carrière - Biographie de Jean-Claude CarrièrePlus sur cette citation >> Citation de Jean-Claude Carrière n° 138878 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 476 votes< Page 1/1Votre commentaire sur ces citations Contribuer Citation Age Citation Animal Citation Amitié Citation Amour Citation Art Citation Avenir Citation Beauté Citation Avoir Citation Bonheur Citation Conscience Citation Couple Citation Confiance Citation Courage Citation Culture Citation Désir Citation Dieu Citation Education Citation Enfant Citation Espoir Citation Etre Citation Faire Citation Famille Citation Femme Citation Guerre Citation Homme Citation Humour Citation Jeunesse Citation Joie Citation Justice Citation Liberté Citation Mariage Citation Mére Citation Monde Citation Morale Citation Naissance Citation Nature Citation Paix Citation Passion Citation Père Citation Peur Citation Plaisir Citation Politique Citation Raison Citation Religion Citation Rêve Citation Richesse Citation Sagesse Citation Savoir Citation Science Citation Séduction Citation Société Citation Souffrance Citation Sport Citation Temps Citation Tolérance Citation Travail Citation Vérité Citation Vie Citation Vieillesse Citation Voyage Thèmes populaires +
Restitution du débat du Café-philo de Chevilly-Larue 15 février 2012 Bartolomé de las Casas Animateurs Guy Pannetier. Guy Philippon. Danielle Michelle Lalanne. Introduction Présentation de l’œuvre Elle paraît en 1992. L’auteur, Jean-Claude Carrière, né en 1931, est scénariste et écrivain. Il est l’auteur d’œuvres dont beaucoup seront reprises au cinéma, comme Les vacances de Monsieur Hulot – Mon oncle – Viva MarÃa – Le retour de Martin Guerre…Cette Å“uvre, La controverse de Valladolid, est tout à la fois un document historique, puisque cette controverse, cet événement, s’est réellement déroulé à Valladolid, et en même temps un roman historique, avec des dialogues imaginés par l’auteur. La même année, La controverse de Valladolid sort en téléfilm à la télévision. On voit, on sent déjà tout au long de l’œuvre qu’elle est construite avec une mise en scène, un décor pour une dramatique, des personnages puissants. L’objet de cette controverse ou disputation, l’état d’esprit, les conceptions et les valeurs morales d’alors, peuvent nous surprendre. L’auteur lui-même déclare La vérité que je cherche n’est pas historique mais dramatique. » Afin de situer l’histoire, pour ceux qui n’auraient eu le temps de lire le livre, en voici le résumé Dans un couvent de Valladolid, quelque soixante ans après la découverte du Nouveau Monde, deux hommes s’affrontent dans un débat passionné les Indiens sont-ils des hommes comme les autres ? Pour le dominicain Las Casas, ardent défenseur de la cause indienne, cela ne fait aucun doute les Espagnols, avides de conquête, ont nié l’évidence, assujettissant et massacrant les indigènes par millions. Face à lui, le philosophe Sepùlveda affirme que certains peuples sont nés pour être dominés. Vont s’affronter alors le droit divin et le prédéterminisme contre les droits de l’homme. L’empire d’Espagne est devenu l’empire où le soleil ne se couche jamais ». Des Nouvelles Indes arrivent de l’or, de l’argent, des épices ; c’est la richesse pour beaucoup, mais le roi Charles Quint a des informations sur la maltraitance des indiens qui l’inquiètent, et son souci de justice, sa conscience, lui commandent des éclaircissements à ce sujet. C’est pourquoi il va décider d’arrêter les expéditions de conquête et demander ce débat Ces grandes disputes où s’établissent durablement les certitudes. » Page 25 Cette disputation devra dire Jusqu’à quel point les guerres indiennes sont justifiées. » Page 25. Pour chacun de nous, au long de cette lecture, qu’avons-nous ressenti ? Quels sont les passages qui nous ont particulièrement marqués ? Quels messages pour notre société aujourd’hui ? Débat G L’auteur nous dit dans la note de préface page 9 que la controverse n’a pas eu lieu sous cette forme, en un seul débat La controverse est un événement historique. […] Il n’est pas sûr qu’ils se rencontrèrent et débattirent en public. […] Las Casas parla longuement au point de fatiguer son auditoire. […] Les conclusions ne furent jamais officiellement proclamées. »Par ailleurs, cette Å“uvre a été reprise au théâtre, avec, à un moment donné, cette forme théâtrale qu’on appelle, la mise en abîme »*, telle que la scène des fous.* Représentation d’une Å“uvre à l’intérieur d’une Å“uvre. G La Bible, bien sûr, ne parlait pas des Indiens, mais la malédiction de Cham », suivant certaines exégèses, fera des noirs une race maudite ». Texte biblique Maudit soit Canaan, qu’il soit l’esclave des esclaves de ses frères ». Des interprétations en feraient des sous-hommes et justifieraient leur utilisation comme esclaves. Des Grecs aux Romains, puis, à leur tour, les Maures, tous feront perdre leur statut à ceux qu’ils vont mettre en est aussi un moyen d’avoir de la main d’œuvre bon marché ; nous avons aussi nos esclaves. G La controverse, comme il a déjà été précisé, a eu lieu, même si ce n’est pas sous cette forme romancée. Elle a eu lieu dans des couvents et aurait duré deux fois un mois, à une année d’intervalle. Apparemment le sujet de la controverse n’était pas de savoir si les Indiens avaient une âme », cela était déjà acquis par la papauté, ce qui justifiait qu’il fallait les évangéliser. Le réel sujet était y a-t-il des civilisations qui méritent d’être éradiquées ou pas ? Et, pour cela, a-t-on le droit d’utiliser la violence ? Donc, le sujet était déjà autour de l’inégalité entre les civilisations. Est-ce qu’il y a, est-ce qu’il y avait une civilisation occidentale supérieure devant s’imposer aux autres ?Lors de son voyage au Brésil en 2007, le pape Benoit XVI déclarait L’annonce de Jésus et de son évangile n’a supposé à aucun moment une aliénation des cultures précolombiennes, ni ne fut une imposition d’une culture extérieure. » Source A ceux qui voudraient ne pas laisser s’éteindre l’héritage de ce qui avait précédé la conquête », le pape exprime même une mise en garde inquiétante qui sent encore le soufre et les fumées de l’Inquisition. L’utopie de redonner vie aux religions précolombiennes, les séparant du Christ et de l’Eglise universelle, ne serait pas un progrès, mais une régression. Source Ce qui est plus choquant, c’est la justification qui suit Mais, qu’a signifié l’acceptation de la foi chrétienne par les peuples de l’Amérique latine et de la Caraïbe? Pour eux, cela a signifié, accueillir le Christ, le Dieu inconnu que leurs ancêtres, sans le réaliser, cherchaient dans leurs riches traditions religieuses ». Ibid.. La controverse n’est donc pas close de nos jours. G La controverse de Valladolid est d’abord un problème interne à l’Eglise catholique, c’est-à -dire que tout qui ce qui est Réforme, Bouddhisme, Orthodoxie, Islam, etc., n’est pas immédiatement concerné et reconnu comme la vraie religion », comme le considéraient les catholiques de l’époque. Il y a toujours eu dans l’Eglise un débat entre une logique identitaire avec les tenants des dogmes qui permettent aux gens de se reconnaître comme faisant partie d’un même groupe humain et une logique plus prosélyte, faite pour l’ouverture, la charité et la relation avec d’autres, dont les Gentils ». Même au sein du judaïsme les tendances identitaires et prosélytes coexistent. Donc, depuis que les religions existent et en particulier dans le christianisme, les deux tendances que l’on voit dans la controverse sont à l’ que j’ai aimé dans ce livre, c’est qu’il y a une quantité d’arguments pour l’un comme pour l’autre, et un débat contradictoire, c’est-à -dire que l’un donne son point de vue et l’autre donne le sien. Même si dans la conclusion on botte un peu en touche », en trouvant des remplaçants aux Indiens dans l’esclavage des Noirs, le débat n’est pas nombre de sujets qui sont abordés dans la controverse est impressionnant. Il y est question des rapports dominants-dominés, de la dialectique maître-esclave, des traitements inhumains et dégradants, de la peine de mort, de la torture, de la soumission les pacifiques doivent être obligatoirement soumis.Le livre repose le problème des féodalités, du catholicisme tout-puissant, de la définition de l’homme qu’est-ce que l’homme ? – voir aussi le livre de Vercors Les animaux dénaturés, du comportement de l’être humain face à la différence, de l’ y est aussi question du profit, de la ruée vers l’or, de la perversion par les richesses matérielles. On peut aussi noter cette façon bien connue de récupérer Dieu Dieu est à nos côtés » et d’annexer le message chrétien, alors que s’il y a quelque chose qu’on ne peut pas annexer, c’est bien le message chrétien. On trouve une accusation de démence en cas de désaccord avec quelqu’un, dans le passage où, à un moment donné, Las Casas est accusé de folie parce qu’il dit un certain nombre de choses qui ne sont pas religieusement correctes. Une réflexion sur l’Eglise et le pouvoir temporel de la Couronne est abordée. On repère aussi un hiatus entre la raison de Sepùlveda et l’humanité de Las Casas, la morale et puis la livre me renvoie aussi à quelque chose que j’avais lu dans un autre livre qui s’appelait L’antisémitisme dans la littérature populaire » de Marie-France Rouart. On y trouvait tous les arguments de l’antisémitisme dans la littérature populaire. En effet, quand on a un adversaire à abattre, c’est toujours avec les mêmes arguments mesquins l’anthropophagie, les sacrifices humains, l’art primitif et frustre, la fornication. Ce sont toujours les mêmes pauvres petits arguments qui font qu’on va démolir des hommes qui ne sont plus alors des hommes mais des rats », des poux », ou tout ce qu’on veut, mais le mot homme » va disparaître du vocabulaire. Ensuite, une autre partie sur la désespérance des pauvres m’a plu. A un moment, on dit que, quand l’on prend le pain des pauvres, c’est leur vie qu’on prend. Le pain, c’est leur vie, contrairement aux riches pour qui il y a des tas d’autres solutions, ils n’ont pas que le pain. Pour l’un, c’est le nécessaire et pour l’autre, le superflu. D’où, une réflexion sur la pauvreté, qui me fait dire, à l’instar de Jean-Paul Sartre, que quand ça va mal Il ne faut pas désespérer Billancourt. » Le livre pose aussi la question des guerres justes ou pas justes. Il fait réfléchir sur le danger des certitudes, notamment des hommes d’appareil, que ce soit des catholiques ou autres, car elles se retrouvent partout, dans toutes les religions, tous les partis politiques, toutes les idéologies, toutes les revendications… Une chose m’a aussi particulièrement interpellée, c’est la perversion du discours quand la victime est désignée comme coupable, quand la victime est accusée de s’être mise dans la situation d’être coupable des agressions qu’elle subit ; je trouve cela pervers. Une autre chose est à noter, c’est un moment où on comprend que nous ne sommes pas les pompiers », que nous ne sommes pas là pour sauver l’univers. Il y a des tas de doctrines qui se veulent universelles, mais il n’y a ni idéologie, ni peuple qui puisse prétendre résoudre tous les problèmes de l’univers, comme le pensait cette Eglise de l’Inquisition. Le livre pose aussi la question de la civilisation et de la barbarie, du choc des cultures particulièrement d’actualité pour nous, et de l’idée qu’il faudrait sauver les meilleurs, quitte à sacrifier des populations entières pour que l’élite puisse émerger. Page 249 Sauvons les meilleurs. »Pour toutes ces questions, j’ai beaucoup aimé lire ce livre. G J’ai trouvé que Las Casas était en avance de plusieurs siècles. Il nous renvoie aux droits des plus faibles, de la femme, et à la domination possible, cela au-delà des Indiens. Quant à Sepùlveda, il utilise un langage de technocrate ». J’ai relevé aussi ce passage qui reprend l’idée que seuls les êtres humains rient. Mais, devant la représentation théâtrale, les Indiens ne rient pas ; l’auteur nous montre l’absurdité du raisonnement, de cette logique perverse qui cherche à manipuler. G Un regard sur les trois personnages principaux Las Casas Bartholomé de, le prêtre dominicain, est celui qui défend les Indiens, qui veut qu’ils soient considérés comme des êtres humains à part entière et que cessent les actions les rendant esclaves des Espagnols, qu’on cesse de les exploiter, de prendre leurs terres, qu’on cesse de vouloir les convertir par l’épée plus que par la parole. Son attachement à cette cause humanitaire l’anime d’une fougue qui peut être sa faiblesse, car il s’échauffe, ce qui peut servir son adversaire. Lorsqu’il va terminer sa plaidoirie », Las Casas commence par ces paroles qui sont souvent citées J’ai appris une chose, c’est que la vérité s’avance toute seule, fragile, toujours attaquée par mille ennemis. Le mensonge au contraire a beaucoup d’auxiliaires… »Sepùlveda Ginès de, défini comme le philosophe, est un homme froid sans émotion, qui attend que son adversaire perde son calme. Il n’est jamais allé aux Nouvelles Indes, n’a jamais vu d’Indien de près. Il défend et la doctrine religieuse et les intérêts des grands d’Espagne et des colons. C’est un spécialiste de la rhétorique d’alors avec une logique manichéenne, des constructions sophistiques empreintes du discours de l’époque, où la première prémisse est toujours biaisée. Page 61, il dit N’est-il pas établi, n’est-il pas parfaitement certain que tous les peuples de la terre, sans exception, ont été créés pour être chrétiens un jour ? ». Comme il ne s’adresse qu’à des moines, la cause est entendue d’office. Cette prémisse acceptée, tout le reste ne peut être cardinal Salvatore Roncieri, le légat du pape, est celui qui définit ce que sera le débat et celui qui au final jugera. Sa quête de la vérité l’amène parfois à beaucoup de tolérance. Avant que le roi ne lui fasse savoir par une lettre, il sait déjà , ou pressent, ce qu’il lui faut concilier satisfaire la conscience et satisfaire les intérêts A la fin de notre débat, la décision que je prendrai sera ipso facto confirmée par le Saint père et deviendra par conséquent irrévocable ». G Dans l’exposé de Las Casas sur la situation des Indiens, on voit que, pour les conquérants espagnols, l’Indien ne vaut même pas l’animal ; ainsi, page 17 A Cuba par exemple, on échange quatre-vingts individus contre une jument. » Un animal n’a pas d’âme ; ce sujet revient souvent, mais est abordé différemment ; ainsi, page 43 J’ai vu un soldat, en riant, planter sa dague dans le ventre d’un enfant, et cet enfant allait de-ci de-là en tenant à deux mains ses entrailles qui s’échappaient ». Qu’avez-vous fait ? », lui demandera le cardinal. Je lui ai parlé de Dieu, il est mort dans mes bras ; j’ai voulu sauver son âme, je ne pouvais rien faire d’autre. », va-t-il à Sepùlveda, finalement, il admettra que les Indiens ont une âme page 174 Sepùlveda – Voilà pourquoi les vrais chrétiens se pressent […] à porter dans les terres nouvelles la parole de vérité […] pour les sauver ! Pour sauver leur âme ! […] C’est le dominicain qui lève la main dans le silence et qui demande avant même qu’on l’y autorise Vous admettez donc qu’ils ont une âme ? Sepùlveda a changé de tactique et Las Casas se demande où il veut en venir. G Les deux protagonistes Las Casas et Sepùlveda sont deux hommes d’Eglise. Le premier fait partie d’un ordre monastique ; c’est un dominicain. Le second est un chanoine ; il est plus un homme d’appareil ecclésial. Ces deux tendances du clergé régulier et du clergé séculier ont toujours cohabité et dialogué dans l’Eglise catholique. G Le sujet de la controverse est très vivant, particulièrement en ce qui concerne les lois qui protégeaient les Indiens tout en laissant les colons les exploiter. Des contradictions existaient entre la loi et la réalité. Nous avons là le rappel du génocide* et déjà l’argument des bienfaits de la colonisation ». C’est la différence aussi entre les hommes de terrain et les hommes dans leurs églises, loin de la réalité du Casas vient à cette controverse avec le désir que soient prononcées des lois pour protéger les Indiens et en même temps nous voyons les colons s’inquiéter pour leurs possessions.*C’est peut-être le plus grand génocide de l’histoire de 25 millions d’indiens dans ces contrées d’Amérique lors de l’arrivée de Christophe Colomb et d’Amérigo Vespucci, deux cents ans après, il n’en restera qu’un million. Source Arte, le 3 février 2012 à 15 h. Mayas, Aztèques, Incas. G Il y a des enjeux psychologiques et politiques dans cette controverse. Elle fait aujourd’hui réfléchir sur la persistance des préjugés et des idéologies en divisant le genre humain en catégories dites inférieures et en catégories dites supérieures. C’est sans doute pourquoi Jean-Claude Carrière a eu le souci de traduire La controverse de Valladolid », d’abord en film, puis en livre, puis en pièce de théâtre. Ce qui se joue dans la controverse s’est répété plusieurs fois dans l’histoire. Vingt siècles avant la controverse, les Grecs appelaient barbares ceux qui ne parlaient pas leur langue ; l’empire chinois pendant des siècles s’est défini comme l’Empire du milieu » et rejetait à la périphérie, dans des banlieues », toutes les autres cultures ; au vingtième siècle l’idéologie nazie a traité les juifs comme des non-humains, et enfin plus près de nous, l’Etat soviétique, puis l’Etat russe traite les Tchéchènes comme des sous-hommes. Ça, c’est une première remarque. La deuxième remarque, c’est la manière dont la question est posée. Ce qui traduit le fait pour le pouvoir en place de valider et de développer une idéologie dominante qui permet de justifier la maltraitance des populations jugées inférieures ou reprends en ce sens cette partie du texte, où le légat du pape introduit les débats Mes chers frères, depuis que par la grâce de Dieu, le royaume d’Espagne a découvert les Indes de l’ouest, que certains appellent déjà le Nouveau Monde, nous avons vu s’élever un grand nombre de questions difficiles que rien, dans l’histoire, ne laissait prévoir. Une de ces questions qui est de première importance, n’a jamais eu de réponse claire et complète. […] Ces terres nouvelles ont des habitants, qui ont été vaincus et soumis au nom du vrai Dieu. Cependant, des rumeurs se sont répandues en Europe disant que les indigènes de Mexico et des îles de la Nouvelle Espagne ont été injustement maltraités par les conquérants espagnols. » Page 36 Plus loin, il poursuit Aujourd’ hui, le Saint Père m’a envoyé jusqu’à vous avec une mission précise décider, avec votre aide, si ces indigènes sont des êtres humains achevés et véritables, des créatures de Dieu et nos frères dans la descendance d’Adam. Ou si au contraire, comme on l’a soutenu, ils sont des êtres d’une catégorie distincte, ou même les sujets de l’empire du Diable. » Page 37 Donc la dispute commence par cette question du prélat, question liée à la colonisation, voulant justifier en argumentant que la maltraitance à l’égard des Amérindiens est juste. Enfin, il s’agit d’une question politique qui concerne la cité, la cité chrétienne, transformée en question finalement, la controverse de Valladolid, quand on la lit, quand on va voir le spectacle, nous fait profondément réfléchir aux questions comme elles sont posées, pour et dans l’opinion publique, par les représentants du pouvoir. G Il y a les Tchétchènes et aussi les dictatures latino-américaines, car, quel que soit le bord considéré, on constate des violences et des atteintes aux droits de l’homme. Tous les groupes humains ont leurs pages noires; chacun a également sa part obscure. Il n’y a pas les bons et les mauvais, les forts et les un même peuple au cours de son histoire peut être ou dominé ou dominant, ce n’est pas inhérent à une civilisation ou à une certaine culture. Il n’y a pas de système pervers, il y a des perversions des livre, à partir d’un exemple singulier, élève le débat à sa dimension universelle. G La première partie de l’argumentation de la controverse n’est pas contestable ; en revanche, la seconde partie est une rhétorique qui a été utilisée pour relativiser les plus horribles des actions. G On parle de l’Inquisition, du colonialisme et de ses conquêtes, mais il y a peu ou pas de réflexion sur le traitement des femmes par les groupes humains ; or, ce sont souvent les femmes les premières victimes des violences et des totalitarismes. A l’époque de la controverse, la question du statut des femmes, et même de leur âme, n’est pas abordée, et elles n’ont pas voix au chapitre. Les protagonistes de la controverse s’adressent à une assemblée d’hommes, mais tous les êtres humains ont une égale importance en tant que tels. G Le poème de Florence Fatras Comme un vol de gerfautsHors du charnier natalComme un vol de gerfautsAutour de l’échafaudFier et occidentalPosé en porte à fauxSur les universauxD’un rêve si brutalMais gouvernementalLa violence est un motUn mot fondamentalQui ne fait pas défautHors du charnier natal Hors du charnier natalComme un vol de gerfautsHors du charnier natalJe crois bien c’est fatalLes affaires… il le fautUn loup de carnavalPour donner son avalJustifier le monceauDe cadavres légauxLe festin si banalDe tous les commensauxQui bouffent de l’idéalComme un vol de gerfauts Florence nous récite alors le poème qui l’a inspirée Les conquérants » de José Maria, poème qui fut traduit en français avec le titre » Comme un vol de gerfauts » G J’ai préféré lire le livre avant de voir le film. Je me suis fait déjà mes images des personnages, du décor. Au fur et à mesure de la lecture, compte tenu du style très organisé, très structuré, on sent le travail de réalisateur, on a déjà les plans. Puis je me laissé guidée, et je me suis même surprise à répondre à haute voix à des questions posées dans le livre, j’étais dans l’action. Et j’ai retenu, qu’en fait, Sepùlveda est surtout là pour obtenir l’autorisation de publier un livre* qu’il a écrit.* Democrates alter », livre qui était mis à l’Index » et qui justifiait la guerre de conquête et ce qui en cherche comment détruire l’argumentation de Las Casas et tout lui est bon, comme Le propre de l’erreur, c’est de se prendre pour la vérité » ; ensuite, il en appelle à Aristote dans sa Politique Certaines espèces méritent d’être des esclaves. » ou L’esclave n’atteint pas à la dignité humaine, il est un instrument animé, une sorte de machine vivante faite pour exécuter les ordres du maître » ; toujours avec cette même référence, il dit …que la nature n’est pas infaillible dans la distribution des qualités. La noblesse peut parfois s’égarer dans un cÅ“ur populaire et la bassesse dans un aristocrate. » Page 88 G De nos jours encore, le Président de la République française a dit à Dakar le 26 juillet 2007 que l’homme africain a toujours eu des difficultés à entrer dans l’Histoire », ce qui supposerait qu’il y a une bonne Histoire où il faut entrer. On peut penser aux statuts des anciens colonisés qui sont toujours très inférieurs à ceux des anciens colons. Le problème reste lié à la suprématie supposée de l’ il y a dérive quand on pense qu’il y a des individus très inférieurs ou très partir du livre de Carrière, on a affaire à deux visions du monde et à une controverse radicale de l’éthique contemporaine. Les rapports que tous les humanistes doivent vivre ensemble sont une barrière contre les barbaries et on peut rappeler à ce propos les philosophies de Montaigne, Montesquieu, Voltaire, Lévi-Strauss… G Souvent les religions ont voulu et aujourd’hui encore veulent dominer le monde. Il y a quelques années, je me souviens d’avoir vu au Liban des grandes banderoles qui disait Un jour l’Islam dominera le monde »… G Le style L’auteur est écrivain et scénariste, ce qui n’exclut pas un style clair, plaisant, qui nous met dans l’époque. Les personnages sont bien campés, décrits. Des scènes, des répliques comportent des messages implicites ; on peut ainsi interpréter l’incident de la marche de l’escalier cela veut-il nous dire que pour celui qui va trancher, qui va accéder à l’endroit d’où viendra le verdict, et où va être arrêtée une vérité, cette vérité est fragile, fragilisée comme la marche ? Nous avons dans le style une belle figure d’un message une belle passe entre le légat du pape et Las Casas Le cardinal s’adressant à Las casas – Si les indigènes sont nos semblables, ils sont aussi des démons ?– Pardonnez-moi Eminence, je ne peux pas recevoir cet argument, il est mal cardinal – Et bien ! Redressez-le !– De part et d’autre ils sont des hommes, mais la soif de l’or les a transformés en démons. G Le rythme On sent que les plans sont définis et s’enchaînent, ce qui nous faire vivre le débat. Au début du livre, on a déjà la scène vivante sous les yeux. Je cite Un jeune moine au regard brillant se tient assis sur un tabouret, près d’une porte, le dos au mur. Ses mains sont dissimulées dans ses larges manches. On entend sonner une cloche ; le bruit d’un loquet ; la porte s’ouvre. Le jeune moine se dresse. Un grand claquoir en bois verni jaillit de ses manches. Il le fait claquer, car il est là pour la salle capitulaire, tous s’immobilisent, se taisent et les regards se tournent vers la porte… » Avec ce début, cette mise en scène, nous sommes nous aussi dans la chapelle, avec les moines, spectateurs et auditeurs, et nous voulons la suite, le fin mot de cette controverse. G La syntaxe Sans trop d’artifice pour faire 16ème siècle, nous trouvons dans le propos toute l’influence, jusqu’à la domination totale, de la pensée religieuse sur les esprits. Toute la dialectique se réfère obligatoirement à des postulats indépassables, avec des énoncés qui peuvent paraître curieux si on ne connaît pas le vocabulaire de cette religion. Dans les disputations tout au long du Moyen-âge, nous retrouvons là l’utilisation d’une logique sophistique, basées sur des syllogismes. C’est le discours spécieux. Page 128, Sepùlveda veut faire une démonstration logique. Il énonce d’abord – J’énonce d’abord un principe de logique, auquel, je pense, nous devons tous souscrire. […]De deux chose l’une, et une bien ils sont pareils à nous. Dieu les a créés à son image et rédemptés par le sang de son fils, et dans ce cas ils n’ont aucune raison de refuser la bien ils sont d’une autre bout d’un moment Las Casas réagit à ce propos – Mais tout cela n’est qu’un jeu de parole ! Nous mangeons du sophisme ici. On ne peut pas décider de leur nature avec des finesses de logicien ! G L’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme nous dit Tous les êtres humains naissent et demeurent libres et égaux en dignité et en droit. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » G Pour justifier le fait que les Indiens sont des êtres inférieurs, Sepùlveda évoque les sacrifices humains La preuve de cette barbarie, c’est qu’ils sacrifiaient des hommes à leurs dieux » page 165.Las Casas répond à cela […] Si nous revenions un peu sur nous-mêmes ? Nous tenons la Bible pour un livre sacré. Et nous y lisons qu’Abraham s’apprêtait à sacrifier son fils à Dieu. […] La notion de sacrifice est partout présente dans les livres sacrés. Rappelez-vous Iphigénie et tant d’autres, et pourtant nous ne tenons pas les Grecs pour des barbares, j’imagine ? […] Notre dieu, le vrai Dieu, n’a pas toujours détesté qu’on lui sacrifiât des vies humaines. » Page 164 G Toutes les civilisations ont pensé être nées pour dominer, même la civilisation chrétienne, ainsi que le représente une carte postale des fresques de Gargilesse, montrant le Christ avec un glaive entre les dents. G Aristote n’était pas scandalisé par l’esclavage ; il disait en effet Il existe une différence entre les Grecs et les barbares, les premiers sont nés pour la liberté et les seconds pour l’esclavage. » Les esclaves sont des outils animés. »Les théories d’Aristote, dont celle de l’espèce supérieure, de ceux qui sont nés pour commander, ceux qui sont nés pour être esclaves », ce racisme avant la lettre, sont utilisées par Sepùlveda, qui s’y réfère Pour la bonne ordonnance du monde. Il est juste et normal que […] l’animal obéisse à l’homme, que l’épouse obéisse à l’époux, l’enfant au père… » Page 79 Cela nous remet en mémoire que parmi les textes issus des philosophies grecques, puis traduits, nous dit l’Histoire, par des savants arabo-andalous, c’est Aristote qui est en premier retenu et étudié. Quand Sepùlveda en appelle à Aristote pour justifier l’esclavage, Las Casas, intervient vivement Le règne d’Aristote est aboli. Aristote est un païen qui brûle dans les feux de l’enfer. […] La parole d’Aristote était une erreur terrible, tyrannique, infernale. Toute la philosophie chrétienne la condamne. » Avec cette phrase, peut-être s’avance-t-il un peu, car jamais l’Eglise ne reniera Aristote. G Dans ces génocides, les hommes ont tué plus qu’une ethnie. Ils se sont privés de richesses utiles à toute l’humanité, comme le montre Las Casas Dans certaines branches de la médecine, ils étaient en avance sur nous. Ils savaient lutter contre la douleur, au point que nous commençons à leur emprunter la quinine. Ils connaissaient des milliers de remèdes, pris des plantes et des rochers. » Page 93 Nous avons à apprendre de toutes les cultures. Le massacre des peuples vivant plus près de la Nature nous a peut-être éloignés de cette Nature qui nous fait défaut aujourd’hui. G Au final, on pense un instant que la cause défendue par Las Casas l’a emporté, jusqu’au moment où, véritable retournement de situation, le cardinal, accorde en contrepartie aux esclavagistes espagnols, le droit, et de fait le consentement papal, pour l’esclavage des Africains. C’est pour Las Casas comme une victoire à la Pyrrhus, dont on sait, dont on connaît les horreurs qui vont en style manÅ“uvrier du légat du pape se retrouve dans ces propos qui vont clore la controverse – S’il est clair que les Indiens sont nos frères en Jésus-Christ, doués d’une âme raisonnable comme nous, […] en revanche il est bien vrai que les habitants des contrées africaines sont beaucoup plus proches de l’animal. Ces habitants sont noirs. […] Aristote dirait que comme le veut la nature de l’esclave, ils sont des être totalement privés de la partie délibérative de l’esprit. Page 185 Ces considérations ne soulèvent dans la salle aucun étonnement marqué ». Plus loin Sepùlveda enchaîne – L’esclavage est une institution ancienne et salutaire, qui répond aux classifications de la nature. […] Les esclaves sont un réservoir de vie. Leur immense apport, constamment renouvelé, permet la sauvegarde de l’espèce humaine de catégorie supérieure, la seule qui compte aux yeux du Casas veut défendre les Africains, disant qu’eux aussi sont des hommes comme les autres.– Frère Bartholomé, dit le cardinal, nous n’allons pas recommencer. Nous ne sommes pas ici pour ça. Allons ! Et se retournant vers l’un des assesseurs – Vous ajouterez un codicille. Préparez-moi une rédaction. Si le Vatican détenait les textes liés à cette controverse, il serait intéressant de pouvoir les consulter. On ne peut que recommander le film La controverse de Valladolid », avec trois géants » du cinéma français Jean-Pierre Marielle dans le rôle de Las Casas, Jean-Louis Trintignant dans le rôle de Sepùlveda et Jean Carmet dans celui du légat du pape. Nota bene L’édition retenue à laquelle renvoient les références de pagination est l’édition Pocket 1993.
La Controverse de Valladolid Min mest foretrukne film, de bedste i hver enkelt måde. Hver film elsker, skal se det. Det er en god film at skuespillerne var fantastiske, men man kan ikke andet end at understrege den enestående ydeevne hele skuespiller. Selv om det er et mesterværk i sig kan jeg sige?, dens en strålende film. Støbning er lige højre, især med den fantastiske skuespil, han overskygget alle, og gav også filmen dens humor, Historien var meget original, og et endte de fleste mennesker ville ikke af forventet. De specielle effekter var meget godt udført, især pirater bliver til skeletter, og kiggede meget skræmmende fungerende er fremragende og den måde, de tegn klikker arbejder til enden. Dette er en film at se mange gange på, fordi kinematografien er forbløffende. Symbolerne for brudt glas vises og vises igen. Denne skrøbelighed er i sidste ende afstemt. God er perfekte, sublim. Da personerne er helt realistisk, og de er ikke klicheagtige på nogen måde og man kunne forvente intet mindre fra skuespillerne og man ikke bliver film handler ikke kun om følelser og menneskelige følelser, Det handler også om alt det, der kunne være, men det er ikke. Poesi i film kan være forfærdeligt kedeligt og irriterende, men denne film er dejligt at blive overvåget. Når filmen slutter, kan man kun have ondt. Når alt kommer til alt, når noget er virkelig stor, vi vil have mereVarighed 1h 45 Engelsk-DanskDisplay 1080p-720p-1080i BDRip 1280×720-1920×1080-1440×1080 .Generelt opfattelse 9279Genren Historie , Drama, TV filmAlle større sprog hurtig loading DK, FR, DE, EN, NL, MK, RC, FB, JM, WW, KJ, BB, NU, type 8728IMDB Rating 90178 Stemme.Min yndlingsfilm. Den vigtigste film om relationer nogensinde er lavet. Strålende skriftligt. Storslåede dirigerende. Billedsystemer og symbolik, der efterlader dig at tænke på det hele dage, uger, år senere. Et godt Controverse de Valladolid Se Film OnlineDet er den film, der satte mig på vejen til at blive det jeg er nu, en forfatter og direktør. Denne film har alt, hvad du kunne ønske dig, historien er en, der får dig til at huske, hvordan det var at være barn, du kan ikke se den teknikalitet af filmen, du ser sande folk på et stort eventyr. Resultatet er et tøffere præstation med ægte karakter - et træk, at meget få komponister er i stand til at trække jeg virkelig elsker med denne film er, at det meste af det foregår i luften.
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