jevais t aider a ouvrir ton esprit pose toi la question de savoir si tout doit servir a quelque chose. l art a t il besoin de servir a quelque trouve des elements de reponse dans le fait que non .et son apogee etant dans le musee imaginaire de Malraux Marmeladealorangesanguine . 2007-05-30 02:08:28 UTC. A t'Ă©mouvoir Boss . 2007-05-30 MaisĂ  l'inverse l'art militant peut aussi dĂ©noncer quelque chose. b)dĂ©nonciation L'art a longtemps servi comme support de la critique. L'exemple le plus frappant est peut etre celui de La fontaine qui dĂ©nonce les mƓurs de son temps et l'attitude du roi. Ainsi dans la fable le loup et le chien il condamne l'attitude des nobles Ă  travers le personnage du chien qui sont serviles vis Ă  Lart rĂ©pondrait ainsi Ă  ce que Hegel nomme « un besoin spirituel », par opposition aux besoins matĂ©riels, il servirait au crĂ©ateur Ă  s'exprimer et Ă  prendre conscience, Ă  travers ce qu'il fait des choses, de sa propre libertĂ©. >rĂ©fĂ©rence philosophique. Distinction entre besoin spirituel/matĂ©riel. niveau1. · il y a 7 h. Paris. Ça ne sert plus Ă  grand chose surtout que tu peux mettre le QR Code sur ton tĂ©lĂ©phone sans passer par TousAntiCovid. Perso je suis sur iPhone et depuis la mise Ă  jour d’iOS15 tu peux rajouter directement ton certificat de vaccination dans Apple Wallet ce qui est beaucoup plus pratique. 2. Lart sert-il Ă  quelque chose ? En 1917, Marcel Duchamps expose dans un salon d'art un urinoir. L'objet qu'est l'urinoir, en devenant oeuvre d'art, perd sa fonction initiale. Des lors qu'il est exposĂ© dans un salon d'art, on ne s'en servira plus pour uriner. Peut-on dire qu'il sert Ă  quelque chose ? On aurait plutĂŽt envie de dire qu'il ne sert maintenant plus Ă  rien, et que le propre des LART SERT-IL A QUELQUE CHOSE ? Art et imitation . L’Ɠuvre peut consister en une imitation mĂ©diocre de la rĂ©alitĂ©, sorte de photographie mais sans rĂ©el projet esthĂ©tique. C’est un peu la croute du peintre du dimanche C’est une tentative de reproduction du monde mais toujours infĂ©rieur, comme dirait Hegel, Ă  la rĂ©alitĂ©. Il n’y a pas d’intention, pas d’esprit. Mais il . J'ai parlĂ© quelque deux heures devant l'auditoire, je crois avoir eu quelques bons mots. » Selon qu'il est adverbe ou adjectif, un mot est invariable ou s'accorde en genre et en nombre. C'est le cas avec quelque / quelques. On vous explique comment ne plus faire d'erreur dans cet article. Bonne lecture ! On Ă©crit quelque » ou quelques » ? On accorde ou non quelque » selon qu'il est un adverbe ou un adjectif. On Ă©crit quelque » adverbe Lorsque quelque » est placĂ© devant un adjectif numĂ©ral un nombre alors il sert Ă  marquer l'approximation. Il est dans ce cas un adverbe et est donc invariable. On Ă©crira dans ce cas quelque » sans -s. Si vous pouvez remplacer par environ » ou Ă  peu prĂšs », alors vous devez ĂȘtre en prĂ©sence de l'adverbe quelque » et non de l'adjectif. Exemples de quelque » devant un adjectif numĂ©ral Cette belle dinde aux truffes, sortie de vos domaines, il y a quelque huit mois. Mme de Chateaubriand, MĂ©moires et lettres, 1847 J'ai bu quelque dix canettes de soda. L'Ă©difice fait quelque cent cinquante mĂštres de long. Les locutions adverbiales quelque peu », quelque chose », quelque temps », quelque part » ou en quelque sorte » sont elles aussi invariables. Exemples pour quelque peu » Wurm Je ne le sais pas. Louise Non; mais tu le devines bien quelque peu. Dumas pĂšre, Intrigue et amour, 1847 L’empereur Julien dont j’ai naguĂšre quelque peu pratiquĂ© les ouvrages. A. France, Mannequin, 1897 J'Ă©tais quelque peu gĂȘnĂ© 
 de laisser cette maison 
 Ă  la seule garde de cette voisine. Gide, Symph. pastor., 1919 Il en va de mĂȘme si quelque » est suivi d'un adjectif non numĂ©ral puis de que » quelque + adjectif + que. Quelque » peut alors ĂȘtre remplacĂ© par si » ou aussi » et exprime une concession ou l'opposition. Recevez nos nouveaux articles par courriel Inscrivez-vous Ă  notre lettre d'information hebdomadaire pour recevoir tous nos nouveaux articles, gratuitement. Vous pouvez vous dĂ©sabonner Ă  tout moment. Exemples de quelque + adjectif + que » Ce fait est vrai, quelque extraordinaire qu’il puisse paraĂźtre. Balzac, Langeais, 1834 Quelque mĂ©ritantes que puissent ĂȘtre, au point de vue du patriotisme, les Ɠuvres dont je viens de passer la revue, elles ne tĂ©moignent cependant d’aucun effort artistique sĂ©rieux
 Huysmans, Art moderne, 1883 /!\ Exception quelque » n'est pas un adverbe s'il est placĂ© devant cent » et mille ». Pour s'en rappeler, vous pouvez remplacer par quelques centaines » ou quelques milliers ». Par ailleurs, les mots dizaines, douzaines, centaines, milliers, etc. ne sont pas des adjectifs numĂ©raux mais des noms, il faut donc accorder quelque » quand il s’y rapporte. Cette lĂ©gĂšretĂ© qui permettait Ă  quelques centaines de milliers d'ĂȘtres humains de ne rien prendre au tragique. Fargue, PiĂ©ton Paris, 1939 Son oncle l'avait emmenĂ© Ă  Paris pour lui apprendre le commerce. À sa majoritĂ©, on lui versa quelques mille francs. Flaubert, Bouvard, 1880 La propriĂ©tĂ©, l'Ermitage, se trouvait Ă  quelques cents pas. Zola, DĂ©bĂącle, 1892 On Ă©crit quelque / quelques » adjectif Quand quelque » se rapporte Ă  un nom, il est un adjectif indĂ©fini et donc s'accorde au pluriel. Il signifie alors un certain » au singulier et plusieurs » au pluriel. Exemples La vie simple et remplie de quelque homme de bien, d’un vieux prĂȘtre, par exemple. Anatole France, Vie littĂ©raire, 1890 Comme elle se remettait en marche, il lui laissa quelque avance, et la suivit de loin. Zola, Au Bonheur des dames, 1883 On aurait dĂ» inviter quelques voisins. Renard, Poil de Carotte, 1894 Mon oncle se flattait justement de quelques accointances au ministĂšre. FrapiĂ©, Maternelle, 1904 Astuce pour et quelques » On utilise souvent l'expression et quelques » aprĂšs un chiffre rond pour indiquer qu'il est augmentĂ© d'un nombre imprĂ©cis avec la dizaine, centaine etc. Dans ce cas on hĂ©site souvent entre l'usage du singulier ou du pluriel. Selon Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, il est plus logique d'y voir un adjectif et donc d'accorder en consĂ©quence. Exemples Cela coĂ»tait deux cents euros et quelques. Il n’y avait bien que six mille huit cents et quelques francs. Zola, Nana, 1880 Le 7e corps entier, trente et quelques mille hommes. Zola, DĂ©bĂącle, 1892 Nous franchissons l’escalier avec un bruit d’escadron, soixante et quelques que nous sommes. Colette, Claudine Ă  l'Ă©cole, 1900 → Pour plus d'information sur quelque », consultez notre dictionnaire. Avec ces informations, vous ne devriez plus vous tromper entre quelque » invariable et quelques » accord au pluriel. N'hĂ©sitez pas Ă  parcourir nos autres petites rĂšgles d’orthographe pour en apprendre plus sur la langue française. Le rĂ©sumĂ© en microrĂ©cit La question de la beautĂ©, dans l’AntiquitĂ©, est liĂ©e essentiellement Ă  beautĂ© naturelle, qui reprĂ©sente l’idĂ©al ou le modĂšle de la beautĂ©. L’art, cherchant Ă  rivaliser avec la nature, ne produit que des imitations, il est artifice ». Hegel 1770-1831 explique en quoi l’imitation de la nature demeurait la principale finalitĂ© de l’art grec Zeuxis peignait des raisins qui avaient une apparence tellement naturelle que les pigeons s’y trompaient et venaient les picorer, et Praxeas peignit un rideau qui trompa un homme, le peintre lui-mĂȘme. On parle, dans ce cas, d’un triomphe de l’art » EsthĂ©tique I, 1829. Il ajoute On peut dire d’une façon gĂ©nĂ©rale qu’en voulant rivaliser avec la nature par l’imitation, l’art restera toujours au-dessous de la nature et pourra ĂȘtre comparĂ© Ă  un ver faisant des efforts pour Ă©galer un Ă©lĂ©phant ». S’établit avec Hegel et pour l’ensemble de la philosophie moderne un renversement total c’est dĂ©sormais par rapport Ă  l’homme que la nature est pensĂ©e La beautĂ© artistique, fruit de l’esprit, est supĂ©rieure Ă  la beautĂ© naturelle » EsthĂ©tique, dĂ©but de l’introduction. Oscar Wilde, Ă©crivain irlandais, l’auteur du Portrait de Dorian Gray 1891, influencĂ© par les Ă©crits sur l’art de Baudelaire et de ThĂ©ophile Gautier, va jusqu’à affirmer que ce sont la nature et la vie qui imitent l’art Des jeunes hommes se sont suicidĂ©s parce que Rolla [hĂ©ros de Musset dans le roman Ă©ponyme de 1833] et Werher [hĂ©ros de Goethe dans le roman Les souffrances du jeune Werther de 1774] se sont suicidĂ©s ». Les personnages rĂ©els imitent des personnages de fiction. Et nous sommes, en peinture, au tout dĂ©but du mouvement impressionniste. Il n’empĂȘche que les apprĂ©ciations d’Oscar Wilde peuvent sembler aujourd’hui critiquables d’aprĂšs la conception moderne de l’art, les Monet sont supĂ©rieurs aux Corot ; les couchers de soleil de Turner sont, Ă©crit Wilde, tout Ă  fait passĂ©s de mode 
. Les admirer est un signe marquant de provincialisme. » Nietzsche 1844-1900 va idĂ©aliser l’artiste, et l’opposer au philosophe et Ă  ce que nous appelons finalement, aujourd’hui, depuis Zola et l’affaire Dreyfus, l’intellectuel. Seule la vie de l’artiste mĂ©rite d’ĂȘtre vĂ©cue. Dans La Naissance de la TragĂ©die, Nietzsche renverse les valeurs Ă©tablies par certains Grecs Socrate est principalement visĂ© en expliquant que l’art est un remĂšde contre toutes les maladies de la rĂ©alitĂ©. Nietzsche n’aime pas la rĂ©alitĂ©. Il dĂ©fend au contraire le monde de l’apparence et de l’illusion, celui de la lĂ©gĂšretĂ© et de la superficialitĂ©. Nietzsche, qui n’aime pas non plus l’esprit de sĂ©rieux, est restĂ© un enfant. L’artiste reprĂ©sente l’homme vrai ». Il faut lire, Ă©crit-il encore, les livres qui vous apprennent Ă  danser » Humain, trop humain, I, § 206, 1878 et 1886. La trahison des images, RenĂ© Magritte Beaucoup d’entre vous verront sĂ»rement une pipe dans ce tableau. Eh bien dĂ©trompez-vous ! RenĂ© Magritte, peintre belge ayant longuement travaillĂ© sur la trahison des images, a souhaitĂ© dĂ©montrer Ă  travers cette fameuse pipe qu’il ne s’agissait pas d’une pipe mais uniquement de sa reprĂ©sentation et l’action de la pensĂ©e du peintre sur cette reprĂ©sentation. C’est ce qu’est l’art la reprĂ©sentation des choses et ce qu’en pense le peintre. Mais
 A quoi ça sert, l’art ? L’art sert Ă©videmment Ă  marquer l’histoire, Ă  laisser une trace, non pas des Ă©vĂšnements mais surtout de la pensĂ©e de ceux vivant l’époque dont il est question. Portrait de RenĂ© Descartes Retour Ă  vos cours de philosophie. Le fameux Cogito ergo sum » soit je pense donc je suis » de Descartes nous fait comprendre que l’homme est dotĂ© d’une conscience, Ă  l’inverse des animaux. C’est parce que nous sommes des ĂȘtres capables de rĂ©flexion que nous sommes humains. Spinoza, lui, disait que nous avons tous un conatus, une identitĂ© qui nous est propre. Comme le cheval galope, l’humain pense. Il est essentiel de s’interroger, de rĂ©flĂ©chir sur un sujet ou un autre afin de s’épanouir en tant qu’Homme. L’art, c’est une praxis. Au mĂȘme titre que la philosophie, ce sont des activitĂ©s qui ne produisent aucune valeur ajoutĂ©e et qui n’ont aucun but mis Ă  part le perfectionnement de l’agent » comme le disait Aristote. C’est une activitĂ© qui permet ce travail de rĂ©flexion. En ce sens, un tableau ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une simple dĂ©coration. Il ne s’agit pas de le trouver beau » ou moche », mais il implique un travail de rĂ©flexion et une visualisation mentale particuliĂšre. Photographie de Serge Gainsbourg Bien sĂ»r, l’art ne parle pas Ă  tout le monde. Serge Gainsbourg, lors de son altercation avec Guy BĂ©art, a donnĂ© une classification des arts qu’il a scindĂ© en deux catĂ©gories les arts mineurs et les arts majeurs. Selon lui, les arts majeurs correspondent Ă  ceux que seuls les initiĂ©s peuvent comprendre la peinture, la poĂ©sie, l’architecture, le classique. Les arts mineurs sont ceux qui parlent Ă  tout le monde, comme la chanson. Il est certes difficile de comprendre tout le travail de dur labeur qu’il y a derriĂšre la construction d’une cathĂ©drale si nous ne sommes pas architecte, pourtant rien ne nous empĂȘche d’en apprĂ©cier sa grandeur et de la contempler longuement. Il en est de mĂȘme pour la peinture. Voici une vulgaire mĂ©thodologie afin d’analyser une Ɠuvre d’art. 3 questions se posent Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Le Quoi de quoi s’agit-il ? Qu’est-ce que le peintre nous reprĂ©sente ? Qu’est-ce que nous voyons Ă  distance lointaine ? Le Comment comment cela nous est reprĂ©sentĂ© ? Quelles techniques ? Quelles couleurs ? Quels matĂ©riaux ? Quels mouvements ? Qu’est-ce que nous voyons de trĂšs prĂšs ? Quels sentiments sont suscitĂ©s ? Le Pourquoi A distance moyenne, il s’agit du moment oĂč l’Ɠuvre fait miroir sur nous. Soit nous sommes dĂ©jĂ  touchĂ©s et nous arrivons Ă  nous Ă©vader en imaginant le avant/aprĂšs la scĂšne qui nous est prĂ©sentĂ©e, on se remĂ©more des souvenirs, des moments vĂ©cus, et on rĂ©flĂ©chit sur un sujet en particulier. Soit l’Ɠuvre ne fait pas Ă©cho sur nous et nous devons nous interroger davantage, notamment Ă  travers la vie de l’artiste. Pourquoi l’artiste a-t-il reprĂ©sentĂ© cela ? Que se passait-il dans sa vie Ă  ce moment-lĂ  ? Dans quel contexte l’a-t-il rĂ©alisĂ© ? Quel Ă©tait le courant de pensĂ©e de l’époque ? Oyez oyez les rĂ©ticents Ă  l’art. Si nous ne comprenez pas les Ɠuvres abstraites, voici un exemple succinct d’un tableau de Mondrian, Composition en rouge, jaune, bleu ». Composition en rouge, jaune, bleu On voit des carrĂ©s, des rectangles, des lignes. C’est trĂšs linĂ©aire, droit les formes ne jaillissent pas dans tous les sens. Il y a les trois couleurs primaires magenta, jaune, cyan et les 2 valeurs noir et blanc. C’est une huile sur toile. La toile mesure 400x400cm, elle est carrĂ©e. La peinture est trĂšs lisse. Les mouvements sont parfaitement exĂ©cutĂ©s, c’est trĂšs agrĂ©able Ă  regarder. Selon la vie de l’artiste qui nous est gĂ©nĂ©ralement renseignĂ©e pendant une exposition, on apprend que Mondrian fait partie du courant du nĂ©oplasticisme et qu’il peint un idĂ©al abstrait » et une essentialisation du monde ». On comprend l’essentiel avec ces couleurs primaires, ainsi que l’idĂ©al Ă  travers ces formes parfaitement droites. Pour Mondrian, lignes et aplats de couleurs n’existent pas en soi, en tant qu’entitĂ©s fixes, mais les unes par rapport aux autres. On peut reflĂ©ter cette idĂ©e sur nous et se dire que nous n’existons en tant qu’humains que les uns par rapport aux autres. Cette idĂ©e a d’ailleurs Ă©tĂ© traitĂ©e dans le film l’Enfant Sauvage, enfant Ă©levĂ© non pas en sociĂ©tĂ© mais dans la nature avec des animaux. Nous avons tous un conatus. Pour certain c’est l’art. Pour d’autre, la littĂ©rature, le cinĂ©ma, la poĂ©sie. Et le vĂŽtre ? Metry Sephora Erasmus fĂȘte ses 30 ans cette annĂ©e. Le succĂšs du programme ne se dĂ©ment pas. La commissaire europĂ©enne aux Affaires sociales, Marianne Thyssen, dĂ©sire mĂȘme l’étendre. Et elle propose d’augmenter son budget de 400 millions d’euros sur 3 ans. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Journaliste au service Monde PubliĂ© le 26/01/2017 Ă  1746 Temps de lecture 3 min La Commission europĂ©enne le sait, le programme Erasmus est sa meilleure vitrine. Depuis trente ans, il a permis Ă  neuf millions de participants de vivre une expĂ©rience Ă  l’étranger. Une vraie success story », pour la Belge Marianne Thyssen, commissaire europĂ©enne Ă  l’Emploi et aux Affaires sociales. Outre l’expĂ©rience humaine qu’Erasmus promet, ces sĂ©jours Ă  l’étranger dopent Ă©galement les CV. Ces jeunes ont appris Ă  s’intĂ©grer dans un milieu totalement nouveau oĂč les gens ne parlent pas leur langue, explique la commissaire. Selon elle, un ancien Ă©tudiant Erasmus a deux fois plus de chances de trouver un travail dans la premiĂšre annĂ©e aprĂšs son diplĂŽme qu’une personne qui n’en a pas fait. Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Avec cette offre, profitez de L’accĂšs illimitĂ© Ă  tous les articles, dossiers et reportages de la rĂ©daction Le journal en version numĂ©rique Un confort de lecture avec publicitĂ© limitĂ©e Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info Aussi en Opinions Carte blanche Que fait l’école pour les soi-disant digital natives»? Ils ont beau jongler avec les jeux vidĂ©o ou les rĂ©seaux sociaux, les 16-20 ans n’ont pourtant pas plus voire moins d’agilitĂ© numĂ©rique spĂ©cifique dans l’e-citoyennetĂ© que la gĂ©nĂ©ration guichet papier ». En 2019, Eurostat plaçait la Belgique dans les pays ayant la plus grande part d’illectronisme » chez les 16-29 ans. L’urgence a-t-elle pour autant Ă©tĂ© entendue ? Il est permis d’en douter » estiment les co-signataires de cette carte blanche. 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Les employeurs et les dirigeants d’entreprise se plaignent souvent du fossĂ© qui existe entre ce que les Ă©tudiants apprennent Ă  l’universitĂ© et ce qu’ils sont censĂ©s savoir pour ĂȘtre prĂȘts Ă  commencer Ă  travailler. Un constat particuliĂšrement alarmant quand on considĂšre le nombre important et sans cesse croissant de diplĂŽmĂ©s du supĂ©rieur plus de 40% des 25-34 ans dans les pays de l’OCDE et prĂšs de 50% de la mĂȘme classe d’ñge aux Etats-Unis. Bien que l’obtention d’un diplĂŽme d’études supĂ©rieures soit clairement bĂ©nĂ©fique – des rapports rĂ©cents publiĂ©s par The Economist indiquent que le retour sur investissement associĂ© n’a jamais Ă©tĂ© aussi Ă©levĂ© pour les jeunes – sa valeur ajoutĂ©e diminue Ă  mesure que le nombre de titulaires augmente. Ce qui explique pourquoi un tel diplĂŽme permettra d’accroĂźtre ses revenus de plus de 20% en Afrique subsaharienne oĂč les diplĂŽmĂ©s du supĂ©rieur sont relativement rares, mais de 9% seulement en Scandinavie oĂč 40% des adultes sont diplĂŽmĂ©s du supĂ©rieur.Dans le mĂȘme temps, alors que les Ă©tudes supĂ©rieures se banalisent, les recruteurs et les employeurs en font de plus en plus souvent une condition nĂ©cessaire d’embauche, qu’elles soient utiles ou non pour le poste Ă  pourvoir. Sans nier que ces diplĂŽmes donnent accĂšs Ă  des emplois mieux rĂ©munĂ©rĂ©s, les entreprises se font cependant du tort – de mĂȘme qu’aux jeunes – en ne considĂ©rant que des candidats issus de ces formations. Alors que nous vivons une Ă©poque de disruption omniprĂ©sente oĂč le marchĂ© du travail Ă©volue de façon imprĂ©visible, les connaissances historiquement associĂ©es Ă  ces diplĂŽmes apparaissent de moins en moins faible corrĂ©lation entre diplĂŽmes et performance au travailPlusieurs arguments factuels remettent en question la valeur intrinsĂšque ­– par opposition Ă  celle perçue – d’un diplĂŽme du supĂ©rieur. Tout d’abord, des mĂ©ta-analyses d’études ont montrĂ© depuis longtemps que la corrĂ©lation entre le niveau d’éducation et la performance au travail est faible. En rĂ©alitĂ©, les Ă©tudes indiquent que les scores obtenus Ă  des tests d’intelligence sont un bien meilleur indicateur du potentiel de rĂ©ussite dans un poste donnĂ©, notamment dans ceux qui font constamment appel Ă  la rĂ©flexion et Ă  l’apprentissage. Les rĂ©sultats scolaires permettent de savoir si un candidat a beaucoup Ă©tudiĂ© ou pas, alors que la performance Ă  un test d’intelligence montre la capacitĂ© d’un individu Ă  apprendre, Ă  raisonner et Ă  penser de façon ailleurs, la surreprĂ©sentation des classes sociales favorisĂ©es dans les Ă©tudes supĂ©rieures contribue Ă  rĂ©duire la mobilitĂ© sociale et Ă  augmenter les inĂ©galitĂ©s. Beaucoup d’établissements du supĂ©rieur choisissent leurs Ă©tudiants en fonction de leur mĂ©rite, mais un tel mode de sĂ©lection va de pair avec des variables qui amoindrissent la diversitĂ© des candidats reçus. Dans beaucoup de sociĂ©tĂ©s, il y a un fort degrĂ© d’endogamie basĂ© sur le niveau de revenu et la classe sociale. Ainsi, aux États-Unis, les individus aisĂ©s sont plus susceptibles d’épouser des personnes issues du mĂȘme milieu social qu’eux et les familles nanties peuvent se permettre de payer des Ă©coles et des cours de soutien privĂ©s, des activitĂ©s parascolaires et d’autres privilĂšges encore qui accroissent la probabilitĂ© que leur progĂ©niture accĂšde Ă  une universitĂ© d’élite. Ce qui, Ă  son tour, a des consĂ©quences sur toute la trajectoire future de l’enfant, y compris les carriĂšres auxquelles il pourra prĂ©tendre. Certains bĂ©nĂ©ficient donc clairement d’avantages dont d’autres sont Ă©valuations psychologiques qui prĂ©disent mieux la performance professionnelleQuand les employeurs valorisent les diplĂŽmes, c’est souvent parce qu’ils les considĂšrent comme des indicateurs fiables des capacitĂ©s intellectuelles des candidats. Mais si c’est rĂ©ellement leur objectif, pourquoi ne recourent-ils pas plutĂŽt Ă  des Ă©valuations psychologiques qui prĂ©disent bien mieux la performance professionnelle future du candidat sans se confondre avec son statut socio-Ă©conomique et d’autres variables dĂ©mographiques ?Cela dit, les Ă©tablissements du supĂ©rieur pourraient accroĂźtre de maniĂšre substantielle la valeur de leurs diplĂŽmes du premier cycle en dĂ©diant davantage d’heures Ă  l’enseignement des soft skills. Il y a peu de chances que les recruteurs et les employeurs soient impressionnĂ©s par des candidats incapables de faire montre d’un certain degrĂ© de compĂ©tences interpersonnelles. C’est lĂ  oĂč se situe sans doute l’une des plus grosses diffĂ©rences entre ce que recherchent respectivement une universitĂ© et un employeur chez un candidat. Tandis que les employeurs attendent des candidats une intelligence Ă©motionnelle Ă©levĂ©e, de la rĂ©silience, de l’empathie et de l’intĂ©gritĂ©, rares sont les universitĂ©s qui mettent en avant ces attributs comme critĂšres de sĂ©lection ou qui cherchent Ă  les dĂ©velopper. Alors que l’intelligence artificielle et les technologies disruptives ont de plus en plus d’impact sur la sociĂ©tĂ©, les candidats capables d’effectuer des tĂąches hors de portĂ©e des machines prennent de la valeur, ce qui souligne l’importance croissante des soft skills qui restent dans une large mesure l’apanage des compĂ©tences techniques moins valorisĂ©es par les employeursDans une Ă©tude rĂ©cente menĂ©e par le ManpowerGroup auprĂšs de 2000 salariĂ©s, plus de 50% des organisations plaçaient la rĂ©solution de problĂšme, la collaboration, le service client et la communication au rang des compĂ©tences les plus recherchĂ©es. De mĂȘme, dans un rapport Ă©galement rĂ©cent, Josh Bersin notait que, de nos jours, les employeurs sont tout aussi susceptibles de sĂ©lectionner des candidats en fonction de leur capacitĂ© d’adaptation et d’adhĂ©sion Ă  la culture d’entreprise et de leur potentiel de croissance que pour leurs compĂ©tences techniques par exemple, le langage de programmation Python, l’approche analytique ou le cloud computing. Les entreprises telles que Google, Amazon et Microsoft ont elles-mĂȘmes soulignĂ© l’importance de la curiositĂ© et de l’appĂ©tence pour la connaissance et l’apprentissage comme indicateurs clĂ©s du potentiel de carriĂšre. Ceci rĂ©sulte sans doute de l’attention de plus en plus forte portĂ©e Ă  la formation des employĂ©s ; un rapport montre ainsi qu’en 2017, les entreprises amĂ©ricaines ont dĂ©pensĂ© plus de 90 milliards de dollars sur ce poste. Le retour sur investissement sera d’autant plus Ă©levĂ© que les personnes embauchĂ©es seront curieuses par Ă©tablissements du supĂ©rieur ont cependant la possibilitĂ© de retrouver leur pertinence en aidant les managers Ă  combler leurs lacunes quand ils sont promus Ă  des postes de direction. En effet, de nos jours, ce sont souvent les meilleurs salariĂ©s qui deviennent managers alors qu’ils n’ont suivi aucune formation Ă  ce sujet et qu’ils n’ont pas encore les compĂ©tences nĂ©cessaires pour diriger une Ă©quipe. Cependant, si davantage d’établissements Ă©ducatifs investissaient dans l’enseignement de ces compĂ©tences, les entreprises disposeraient d’un pool plus important de candidats aptes Ă  diriger des rĂ©sumĂ©, nous pensons que le marchĂ© appelle clairement un changement de paradigme. De plus en plus d’individus investissent dans les Ă©tudes supĂ©rieures alors que leur but principal est avant tout pragmatique se rendre plus attractif en tant que candidat Ă  un emploi et contribuer Ă  l’économie. MĂȘme si les diplĂŽmes du supĂ©rieur continuent de bĂ©nĂ©ficier Ă  leurs dĂ©tenteurs, les entreprises peuvent aider Ă  faire Ă©voluer la situation en leur donnant moins de poids comme indicateur de compĂ©tence intellectuelle et d’employabilitĂ© et en adoptant des critĂšres d’embauche plus diversifiĂ©s. 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