jevais t aider a ouvrir ton esprit pose toi la question de savoir si tout doit servir a quelque chose. l art a t il besoin de servir a quelque trouve des elements de reponse dans le fait que non .et son apogee etant dans le musee imaginaire de Malraux Marmeladealorangesanguine . 2007-05-30 02:08:28 UTC. A t'émouvoir Boss . 2007-05-30
MaisĂ l'inverse l'art militant peut aussi dĂ©noncer quelque chose. b)dĂ©nonciation L'art a longtemps servi comme support de la critique. L'exemple le plus frappant est peut etre celui de La fontaine qui dĂ©nonce les mĆurs de son temps et l'attitude du roi. Ainsi dans la fable le loup et le chien il condamne l'attitude des nobles Ă travers le personnage du chien qui sont serviles vis Ă
Lart répondrait ainsi à ce que Hegel nomme « un besoin spirituel », par opposition aux besoins matériels, il servirait au créateur à s'exprimer et à prendre conscience, à travers ce qu'il fait des choses, de sa propre liberté. >référence philosophique. Distinction entre besoin spirituel/matériel.
niveau1. · il y a 7 h. Paris. Ăa ne sert plus Ă grand chose surtout que tu peux mettre le QR Code sur ton tĂ©lĂ©phone sans passer par TousAntiCovid. Perso je suis sur iPhone et depuis la mise Ă jour dâiOS15 tu peux rajouter directement ton certificat de vaccination dans Apple Wallet ce qui est beaucoup plus pratique. 2.
Lart sert-il à quelque chose ? En 1917, Marcel Duchamps expose dans un salon d'art un urinoir. L'objet qu'est l'urinoir, en devenant oeuvre d'art, perd sa fonction initiale. Des lors qu'il est exposé dans un salon d'art, on ne s'en servira plus pour uriner. Peut-on dire qu'il sert à quelque chose ? On aurait plutÎt envie de dire qu'il ne sert maintenant plus à rien, et que le propre des
LART SERT-IL A QUELQUE CHOSE ? Art et imitation . LâĆuvre peut consister en une imitation mĂ©diocre de la rĂ©alitĂ©, sorte de photographie mais sans rĂ©el projet esthĂ©tique. Câest un peu la croute du peintre du dimanche Câest une tentative de reproduction du monde mais toujours infĂ©rieur, comme dirait Hegel, Ă la rĂ©alitĂ©. Il nây a pas dâintention, pas dâesprit. Mais il
. J'ai parlĂ© quelque deux heures devant l'auditoire, je crois avoir eu quelques bons mots. » Selon qu'il est adverbe ou adjectif, un mot est invariable ou s'accorde en genre et en nombre. C'est le cas avec quelque / quelques. On vous explique comment ne plus faire d'erreur dans cet article. Bonne lecture ! On Ă©crit quelque » ou quelques » ? On accorde ou non quelque » selon qu'il est un adverbe ou un adjectif. On Ă©crit quelque » adverbe Lorsque quelque » est placĂ© devant un adjectif numĂ©ral un nombre alors il sert Ă marquer l'approximation. Il est dans ce cas un adverbe et est donc invariable. On Ă©crira dans ce cas quelque » sans -s. Si vous pouvez remplacer par environ » ou Ă peu prĂšs », alors vous devez ĂȘtre en prĂ©sence de l'adverbe quelque » et non de l'adjectif. Exemples de quelque » devant un adjectif numĂ©ral Cette belle dinde aux truffes, sortie de vos domaines, il y a quelque huit mois. Mme de Chateaubriand, MĂ©moires et lettres, 1847 J'ai bu quelque dix canettes de soda. L'Ă©difice fait quelque cent cinquante mĂštres de long. Les locutions adverbiales quelque peu », quelque chose », quelque temps », quelque part » ou en quelque sorte » sont elles aussi invariables. Exemples pour quelque peu » Wurm Je ne le sais pas. Louise Non; mais tu le devines bien quelque peu. Dumas pĂšre, Intrigue et amour, 1847 Lâempereur Julien dont jâai naguĂšre quelque peu pratiquĂ© les ouvrages. A. France, Mannequin, 1897 J'Ă©tais quelque peu gĂȘnĂ© ⊠de laisser cette maison ⊠à la seule garde de cette voisine. Gide, Symph. pastor., 1919 Il en va de mĂȘme si quelque » est suivi d'un adjectif non numĂ©ral puis de que » quelque + adjectif + que. Quelque » peut alors ĂȘtre remplacĂ© par si » ou aussi » et exprime une concession ou l'opposition. Recevez nos nouveaux articles par courriel Inscrivez-vous Ă notre lettre d'information hebdomadaire pour recevoir tous nos nouveaux articles, gratuitement. Vous pouvez vous dĂ©sabonner Ă tout moment. Exemples de quelque + adjectif + que » Ce fait est vrai, quelque extraordinaire quâil puisse paraĂźtre. Balzac, Langeais, 1834 Quelque mĂ©ritantes que puissent ĂȘtre, au point de vue du patriotisme, les Ćuvres dont je viens de passer la revue, elles ne tĂ©moignent cependant dâaucun effort artistique sĂ©rieux⊠Huysmans, Art moderne, 1883 /!\ Exception quelque » n'est pas un adverbe s'il est placĂ© devant cent » et mille ». Pour s'en rappeler, vous pouvez remplacer par quelques centaines » ou quelques milliers ». Par ailleurs, les mots dizaines, douzaines, centaines, milliers, etc. ne sont pas des adjectifs numĂ©raux mais des noms, il faut donc accorder quelque » quand il sây rapporte. Cette lĂ©gĂšretĂ© qui permettait Ă quelques centaines de milliers d'ĂȘtres humains de ne rien prendre au tragique. Fargue, PiĂ©ton Paris, 1939 Son oncle l'avait emmenĂ© Ă Paris pour lui apprendre le commerce. Ă sa majoritĂ©, on lui versa quelques mille francs. Flaubert, Bouvard, 1880 La propriĂ©tĂ©, l'Ermitage, se trouvait Ă quelques cents pas. Zola, DĂ©bĂącle, 1892 On Ă©crit quelque / quelques » adjectif Quand quelque » se rapporte Ă un nom, il est un adjectif indĂ©fini et donc s'accorde au pluriel. Il signifie alors un certain » au singulier et plusieurs » au pluriel. Exemples La vie simple et remplie de quelque homme de bien, dâun vieux prĂȘtre, par exemple. Anatole France, Vie littĂ©raire, 1890 Comme elle se remettait en marche, il lui laissa quelque avance, et la suivit de loin. Zola, Au Bonheur des dames, 1883 On aurait dĂ» inviter quelques voisins. Renard, Poil de Carotte, 1894 Mon oncle se flattait justement de quelques accointances au ministĂšre. FrapiĂ©, Maternelle, 1904 Astuce pour et quelques » On utilise souvent l'expression et quelques » aprĂšs un chiffre rond pour indiquer qu'il est augmentĂ© d'un nombre imprĂ©cis avec la dizaine, centaine etc. Dans ce cas on hĂ©site souvent entre l'usage du singulier ou du pluriel. Selon Bruno Dewaele, champion du monde dâorthographe, il est plus logique d'y voir un adjectif et donc d'accorder en consĂ©quence. Exemples Cela coĂ»tait deux cents euros et quelques. Il nây avait bien que six mille huit cents et quelques francs. Zola, Nana, 1880 Le 7e corps entier, trente et quelques mille hommes. Zola, DĂ©bĂącle, 1892 Nous franchissons lâescalier avec un bruit dâescadron, soixante et quelques que nous sommes. Colette, Claudine Ă l'Ă©cole, 1900 â Pour plus d'information sur quelque », consultez notre dictionnaire. Avec ces informations, vous ne devriez plus vous tromper entre quelque » invariable et quelques » accord au pluriel. N'hĂ©sitez pas Ă parcourir nos autres petites rĂšgles dâorthographe pour en apprendre plus sur la langue française. Le rĂ©sumĂ© en microrĂ©cit
La question de la beautĂ©, dans lâAntiquitĂ©, est liĂ©e essentiellement Ă beautĂ© naturelle, qui reprĂ©sente lâidĂ©al ou le modĂšle de la beautĂ©. Lâart, cherchant Ă rivaliser avec la nature, ne produit que des imitations, il est artifice ». Hegel 1770-1831 explique en quoi lâimitation de la nature demeurait la principale finalitĂ© de lâart grec Zeuxis peignait des raisins qui avaient une apparence tellement naturelle que les pigeons sây trompaient et venaient les picorer, et Praxeas peignit un rideau qui trompa un homme, le peintre lui-mĂȘme. On parle, dans ce cas, dâun triomphe de lâart » EsthĂ©tique I, 1829. Il ajoute On peut dire dâune façon gĂ©nĂ©rale quâen voulant rivaliser avec la nature par lâimitation, lâart restera toujours au-dessous de la nature et pourra ĂȘtre comparĂ© Ă un ver faisant des efforts pour Ă©galer un Ă©lĂ©phant ». SâĂ©tablit avec Hegel et pour lâensemble de la philosophie moderne un renversement total câest dĂ©sormais par rapport Ă lâhomme que la nature est pensĂ©e La beautĂ© artistique, fruit de lâesprit, est supĂ©rieure Ă la beautĂ© naturelle » EsthĂ©tique, dĂ©but de lâintroduction. Oscar Wilde, Ă©crivain irlandais, lâauteur du Portrait de Dorian Gray 1891, influencĂ© par les Ă©crits sur lâart de Baudelaire et de ThĂ©ophile Gautier, va jusquâĂ affirmer que ce sont la nature et la vie qui imitent lâart Des jeunes hommes se sont suicidĂ©s parce que Rolla [hĂ©ros de Musset dans le roman Ă©ponyme de 1833] et Werher [hĂ©ros de Goethe dans le roman Les souffrances du jeune Werther de 1774] se sont suicidĂ©s ». Les personnages rĂ©els imitent des personnages de fiction. Et nous sommes, en peinture, au tout dĂ©but du mouvement impressionniste. Il nâempĂȘche que les apprĂ©ciations dâOscar Wilde peuvent sembler aujourdâhui critiquables dâaprĂšs la conception moderne de lâart, les Monet sont supĂ©rieurs aux Corot ; les couchers de soleil de Turner sont, Ă©crit Wilde, tout Ă fait passĂ©s de mode âŠ. Les admirer est un signe marquant de provincialisme. » Nietzsche 1844-1900 va idĂ©aliser lâartiste, et lâopposer au philosophe et Ă ce que nous appelons finalement, aujourdâhui, depuis Zola et lâaffaire Dreyfus, lâintellectuel. Seule la vie de lâartiste mĂ©rite dâĂȘtre vĂ©cue. Dans La Naissance de la TragĂ©die, Nietzsche renverse les valeurs Ă©tablies par certains Grecs Socrate est principalement visĂ© en expliquant que lâart est un remĂšde contre toutes les maladies de la rĂ©alitĂ©. Nietzsche nâaime pas la rĂ©alitĂ©. Il dĂ©fend au contraire le monde de lâapparence et de lâillusion, celui de la lĂ©gĂšretĂ© et de la superficialitĂ©. Nietzsche, qui nâaime pas non plus lâesprit de sĂ©rieux, est restĂ© un enfant. Lâartiste reprĂ©sente lâhomme vrai ». Il faut lire, Ă©crit-il encore, les livres qui vous apprennent Ă danser » Humain, trop humain, I, § 206, 1878 et 1886.
La trahison des images, RenĂ© Magritte Beaucoup dâentre vous verront sĂ»rement une pipe dans ce tableau. Eh bien dĂ©trompez-vous ! RenĂ© Magritte, peintre belge ayant longuement travaillĂ© sur la trahison des images, a souhaitĂ© dĂ©montrer Ă travers cette fameuse pipe quâil ne sâagissait pas dâune pipe mais uniquement de sa reprĂ©sentation et lâaction de la pensĂ©e du peintre sur cette reprĂ©sentation. Câest ce quâest lâart la reprĂ©sentation des choses et ce quâen pense le peintre. Mais⊠A quoi ça sert, lâart ? Lâart sert Ă©videmment Ă marquer lâhistoire, Ă laisser une trace, non pas des Ă©vĂšnements mais surtout de la pensĂ©e de ceux vivant lâĂ©poque dont il est question. Portrait de RenĂ© Descartes Retour Ă vos cours de philosophie. Le fameux Cogito ergo sum » soit je pense donc je suis » de Descartes nous fait comprendre que lâhomme est dotĂ© dâune conscience, Ă lâinverse des animaux. Câest parce que nous sommes des ĂȘtres capables de rĂ©flexion que nous sommes humains. Spinoza, lui, disait que nous avons tous un conatus, une identitĂ© qui nous est propre. Comme le cheval galope, lâhumain pense. Il est essentiel de sâinterroger, de rĂ©flĂ©chir sur un sujet ou un autre afin de sâĂ©panouir en tant quâHomme. Lâart, câest une praxis. Au mĂȘme titre que la philosophie, ce sont des activitĂ©s qui ne produisent aucune valeur ajoutĂ©e et qui nâont aucun but mis Ă part le perfectionnement de lâagent » comme le disait Aristote. Câest une activitĂ© qui permet ce travail de rĂ©flexion. En ce sens, un tableau ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une simple dĂ©coration. Il ne sâagit pas de le trouver beau » ou moche », mais il implique un travail de rĂ©flexion et une visualisation mentale particuliĂšre. Photographie de Serge Gainsbourg Bien sĂ»r, lâart ne parle pas Ă tout le monde. Serge Gainsbourg, lors de son altercation avec Guy BĂ©art, a donnĂ© une classification des arts quâil a scindĂ© en deux catĂ©gories les arts mineurs et les arts majeurs. Selon lui, les arts majeurs correspondent Ă ceux que seuls les initiĂ©s peuvent comprendre la peinture, la poĂ©sie, lâarchitecture, le classique. Les arts mineurs sont ceux qui parlent Ă tout le monde, comme la chanson. Il est certes difficile de comprendre tout le travail de dur labeur quâil y a derriĂšre la construction dâune cathĂ©drale si nous ne sommes pas architecte, pourtant rien ne nous empĂȘche dâen apprĂ©cier sa grandeur et de la contempler longuement. Il en est de mĂȘme pour la peinture. Voici une vulgaire mĂ©thodologie afin dâanalyser une Ćuvre dâart. 3 questions se posent Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Le Quoi de quoi sâagit-il ? Quâest-ce que le peintre nous reprĂ©sente ? Quâest-ce que nous voyons Ă distance lointaine ? Le Comment comment cela nous est reprĂ©sentĂ© ? Quelles techniques ? Quelles couleurs ? Quels matĂ©riaux ? Quels mouvements ? Quâest-ce que nous voyons de trĂšs prĂšs ? Quels sentiments sont suscitĂ©s ? Le Pourquoi A distance moyenne, il sâagit du moment oĂč lâĆuvre fait miroir sur nous. Soit nous sommes dĂ©jĂ touchĂ©s et nous arrivons Ă nous Ă©vader en imaginant le avant/aprĂšs la scĂšne qui nous est prĂ©sentĂ©e, on se remĂ©more des souvenirs, des moments vĂ©cus, et on rĂ©flĂ©chit sur un sujet en particulier. Soit lâĆuvre ne fait pas Ă©cho sur nous et nous devons nous interroger davantage, notamment Ă travers la vie de lâartiste. Pourquoi lâartiste a-t-il reprĂ©sentĂ© cela ? Que se passait-il dans sa vie Ă ce moment-lĂ ? Dans quel contexte lâa-t-il rĂ©alisĂ© ? Quel Ă©tait le courant de pensĂ©e de lâĂ©poque ? Oyez oyez les rĂ©ticents Ă lâart. Si nous ne comprenez pas les Ćuvres abstraites, voici un exemple succinct dâun tableau de Mondrian, Composition en rouge, jaune, bleu ». Composition en rouge, jaune, bleu On voit des carrĂ©s, des rectangles, des lignes. Câest trĂšs linĂ©aire, droit les formes ne jaillissent pas dans tous les sens. Il y a les trois couleurs primaires magenta, jaune, cyan et les 2 valeurs noir et blanc. Câest une huile sur toile. La toile mesure 400x400cm, elle est carrĂ©e. La peinture est trĂšs lisse. Les mouvements sont parfaitement exĂ©cutĂ©s, câest trĂšs agrĂ©able Ă regarder. Selon la vie de lâartiste qui nous est gĂ©nĂ©ralement renseignĂ©e pendant une exposition, on apprend que Mondrian fait partie du courant du nĂ©oplasticisme et quâil peint un idĂ©al abstrait » et une essentialisation du monde ». On comprend lâessentiel avec ces couleurs primaires, ainsi que lâidĂ©al Ă travers ces formes parfaitement droites. Pour Mondrian, lignes et aplats de couleurs nâexistent pas en soi, en tant quâentitĂ©s fixes, mais les unes par rapport aux autres. On peut reflĂ©ter cette idĂ©e sur nous et se dire que nous nâexistons en tant quâhumains que les uns par rapport aux autres. Cette idĂ©e a dâailleurs Ă©tĂ© traitĂ©e dans le film lâEnfant Sauvage, enfant Ă©levĂ© non pas en sociĂ©tĂ© mais dans la nature avec des animaux. Nous avons tous un conatus. Pour certain câest lâart. Pour dâautre, la littĂ©rature, le cinĂ©ma, la poĂ©sie. Et le vĂŽtre ? Metry Sephora
Erasmus fĂȘte ses 30 ans cette annĂ©e. Le succĂšs du programme ne se dĂ©ment pas. La commissaire europĂ©enne aux Affaires sociales, Marianne Thyssen, dĂ©sire mĂȘme lâĂ©tendre. Et elle propose dâaugmenter son budget de 400 millions dâeuros sur 3 ans. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Journaliste au service Monde PubliĂ© le 26/01/2017 Ă 1746 Temps de lecture 3 min La Commission europĂ©enne le sait, le programme Erasmus est sa meilleure vitrine. Depuis trente ans, il a permis Ă neuf millions de participants de vivre une expĂ©rience Ă lâĂ©tranger. Une vraie success story », pour la Belge Marianne Thyssen, commissaire europĂ©enne Ă lâEmploi et aux Affaires sociales. Outre lâexpĂ©rience humaine quâErasmus promet, ces sĂ©jours Ă lâĂ©tranger dopent Ă©galement les CV. Ces jeunes ont appris Ă sâintĂ©grer dans un milieu totalement nouveau oĂč les gens ne parlent pas leur langue, explique la commissaire. Selon elle, un ancien Ă©tudiant Erasmus a deux fois plus de chances de trouver un travail dans la premiĂšre annĂ©e aprĂšs son diplĂŽme quâune personne qui nâen a pas fait. Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Avec cette offre, profitez de LâaccĂšs illimitĂ© Ă tous les articles, dossiers et reportages de la rĂ©daction Le journal en version numĂ©rique Un confort de lecture avec publicitĂ© limitĂ©e Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info Aussi en Opinions Carte blanche Que fait lâĂ©cole pour les soi-disant digital natives»? Ils ont beau jongler avec les jeux vidĂ©o ou les rĂ©seaux sociaux, les 16-20 ans nâont pourtant pas plus voire moins dâagilitĂ© numĂ©rique spĂ©cifique dans lâe-citoyennetĂ© que la gĂ©nĂ©ration guichet papier ». En 2019, Eurostat plaçait la Belgique dans les pays ayant la plus grande part dâillectronisme » chez les 16-29 ans. Lâurgence a-t-elle pour autant Ă©tĂ© entendue ? Il est permis dâen douter » estiment les co-signataires de cette carte blanche. Ădito RentrĂ©e scolaire mettre le Pacte au service dâune gĂ©nĂ©ration en reconstruction Par Eric Burgraff Ădito Une rentrĂ©e politique responsable face au chaos du monde, SVP Par BĂ©atrice Delvaux Chronique Les succĂšs du fĂ©minin de {successeur} Par Anne Catherine Simon Chronique Sanna Marin, les Ă©coliers et le Falstaff les gagnants et les perdants de la semaine Par Eric Deffet Voir plus d'articles Allez au-delĂ de l'actualitĂ© DĂ©couvrez tous les changements DĂ©couvrir Ă la Une Une camionnette fonce sur une terrasse Ă Bruxelles un dĂ©sastre frĂŽlĂ© de quelques centimĂštres Par Arthur Sente et Louis Colart RentrĂ©e syndicale une premiĂšre action organisĂ©e le 21 septembre Ă Bruxelles, une grĂšve gĂ©nĂ©rale en novembre D1A le Sporting de Charleroi subit sa troisiĂšme dĂ©faite de la saison face au Club de Bruges 1-3 DĂ©codage SupermarchĂ©s pourquoi les nĂ©gociations de prix entre producteurs et distributeurs virent au casse-tĂȘte Par Julien Bosseler Vente de VOO les communes pourront toucher une part du magot sans ĂȘtre taxĂ©es Par Xavier Counasse Le FBI dĂ©classifie partiellement le mĂ©mo Ă lâorigine de la fouille chez Donald Trump, Ă Mar-a-lago Par Maurin Picard rĂ©fĂ©rences Herstal mise sur l'insertion socioprofessionnelle et la participation citoyenne IT une success story au fĂ©minin L'alternance affiche des taux d'insertion Ă©levĂ©s Voir les articles de rĂ©fĂ©rences rĂ©fĂ©rences Tous les jobs
Chroniques dâexpertsCarriĂšre Le 17/04/2019 © GETTY IMAGES Temps de lecture 6 minutes La plupart des diplĂŽmes de l'enseignement supĂ©rieur ne prĂ©parent pas suffisamment bien les Ă©tudiants au marchĂ© du travail. Les employeurs et les dirigeants dâentreprise se plaignent souvent du fossĂ© qui existe entre ce que les Ă©tudiants apprennent Ă lâuniversitĂ© et ce quâils sont censĂ©s savoir pour ĂȘtre prĂȘts Ă commencer Ă travailler. Un constat particuliĂšrement alarmant quand on considĂšre le nombre important et sans cesse croissant de diplĂŽmĂ©s du supĂ©rieur plus de 40% des 25-34 ans dans les pays de lâOCDE et prĂšs de 50% de la mĂȘme classe dâĂąge aux Etats-Unis. Bien que lâobtention dâun diplĂŽme dâĂ©tudes supĂ©rieures soit clairement bĂ©nĂ©fique â des rapports rĂ©cents publiĂ©s par The Economist indiquent que le retour sur investissement associĂ© nâa jamais Ă©tĂ© aussi Ă©levĂ© pour les jeunes â sa valeur ajoutĂ©e diminue Ă mesure que le nombre de titulaires augmente. Ce qui explique pourquoi un tel diplĂŽme permettra dâaccroĂźtre ses revenus de plus de 20% en Afrique subsaharienne oĂč les diplĂŽmĂ©s du supĂ©rieur sont relativement rares, mais de 9% seulement en Scandinavie oĂč 40% des adultes sont diplĂŽmĂ©s du supĂ©rieur.Dans le mĂȘme temps, alors que les Ă©tudes supĂ©rieures se banalisent, les recruteurs et les employeurs en font de plus en plus souvent une condition nĂ©cessaire dâembauche, quâelles soient utiles ou non pour le poste Ă pourvoir. Sans nier que ces diplĂŽmes donnent accĂšs Ă des emplois mieux rĂ©munĂ©rĂ©s, les entreprises se font cependant du tort â de mĂȘme quâaux jeunes â en ne considĂ©rant que des candidats issus de ces formations. Alors que nous vivons une Ă©poque de disruption omniprĂ©sente oĂč le marchĂ© du travail Ă©volue de façon imprĂ©visible, les connaissances historiquement associĂ©es Ă ces diplĂŽmes apparaissent de moins en moins faible corrĂ©lation entre diplĂŽmes et performance au travailPlusieurs arguments factuels remettent en question la valeur intrinsĂšque Ââ par opposition Ă celle perçue â dâun diplĂŽme du supĂ©rieur. Tout dâabord, des mĂ©ta-analyses dâĂ©tudes ont montrĂ© depuis longtemps que la corrĂ©lation entre le niveau dâĂ©ducation et la performance au travail est faible. En rĂ©alitĂ©, les Ă©tudes indiquent que les scores obtenus Ă des tests dâintelligence sont un bien meilleur indicateur du potentiel de rĂ©ussite dans un poste donnĂ©, notamment dans ceux qui font constamment appel Ă la rĂ©flexion et Ă lâapprentissage. Les rĂ©sultats scolaires permettent de savoir si un candidat a beaucoup Ă©tudiĂ© ou pas, alors que la performance Ă un test dâintelligence montre la capacitĂ© dâun individu Ă apprendre, Ă raisonner et Ă penser de façon ailleurs, la surreprĂ©sentation des classes sociales favorisĂ©es dans les Ă©tudes supĂ©rieures contribue Ă rĂ©duire la mobilitĂ© sociale et Ă augmenter les inĂ©galitĂ©s. Beaucoup dâĂ©tablissements du supĂ©rieur choisissent leurs Ă©tudiants en fonction de leur mĂ©rite, mais un tel mode de sĂ©lection va de pair avec des variables qui amoindrissent la diversitĂ© des candidats reçus. Dans beaucoup de sociĂ©tĂ©s, il y a un fort degrĂ© dâendogamie basĂ© sur le niveau de revenu et la classe sociale. Ainsi, aux Ătats-Unis, les individus aisĂ©s sont plus susceptibles dâĂ©pouser des personnes issues du mĂȘme milieu social quâeux et les familles nanties peuvent se permettre de payer des Ă©coles et des cours de soutien privĂ©s, des activitĂ©s parascolaires et dâautres privilĂšges encore qui accroissent la probabilitĂ© que leur progĂ©niture accĂšde Ă une universitĂ© dâĂ©lite. Ce qui, Ă son tour, a des consĂ©quences sur toute la trajectoire future de lâenfant, y compris les carriĂšres auxquelles il pourra prĂ©tendre. Certains bĂ©nĂ©ficient donc clairement dâavantages dont dâautres sont Ă©valuations psychologiques qui prĂ©disent mieux la performance professionnelleQuand les employeurs valorisent les diplĂŽmes, câest souvent parce quâils les considĂšrent comme des indicateurs fiables des capacitĂ©s intellectuelles des candidats. Mais si câest rĂ©ellement leur objectif, pourquoi ne recourent-ils pas plutĂŽt Ă des Ă©valuations psychologiques qui prĂ©disent bien mieux la performance professionnelle future du candidat sans se confondre avec son statut socio-Ă©conomique et dâautres variables dĂ©mographiques ?Cela dit, les Ă©tablissements du supĂ©rieur pourraient accroĂźtre de maniĂšre substantielle la valeur de leurs diplĂŽmes du premier cycle en dĂ©diant davantage dâheures Ă lâenseignement des soft skills. Il y a peu de chances que les recruteurs et les employeurs soient impressionnĂ©s par des candidats incapables de faire montre dâun certain degrĂ© de compĂ©tences interpersonnelles. Câest lĂ oĂč se situe sans doute lâune des plus grosses diffĂ©rences entre ce que recherchent respectivement une universitĂ© et un employeur chez un candidat. Tandis que les employeurs attendent des candidats une intelligence Ă©motionnelle Ă©levĂ©e, de la rĂ©silience, de lâempathie et de lâintĂ©gritĂ©, rares sont les universitĂ©s qui mettent en avant ces attributs comme critĂšres de sĂ©lection ou qui cherchent Ă les dĂ©velopper. Alors que lâintelligence artificielle et les technologies disruptives ont de plus en plus dâimpact sur la sociĂ©tĂ©, les candidats capables dâeffectuer des tĂąches hors de portĂ©e des machines prennent de la valeur, ce qui souligne lâimportance croissante des soft skills qui restent dans une large mesure lâapanage des compĂ©tences techniques moins valorisĂ©es par les employeursDans une Ă©tude rĂ©cente menĂ©e par le ManpowerGroup auprĂšs de 2000 salariĂ©s, plus de 50% des organisations plaçaient la rĂ©solution de problĂšme, la collaboration, le service client et la communication au rang des compĂ©tences les plus recherchĂ©es. De mĂȘme, dans un rapport Ă©galement rĂ©cent, Josh Bersin notait que, de nos jours, les employeurs sont tout aussi susceptibles de sĂ©lectionner des candidats en fonction de leur capacitĂ© dâadaptation et dâadhĂ©sion Ă la culture dâentreprise et de leur potentiel de croissance que pour leurs compĂ©tences techniques par exemple, le langage de programmation Python, lâapproche analytique ou le cloud computing. Les entreprises telles que Google, Amazon et Microsoft ont elles-mĂȘmes soulignĂ© lâimportance de la curiositĂ© et de lâappĂ©tence pour la connaissance et lâapprentissage comme indicateurs clĂ©s du potentiel de carriĂšre. Ceci rĂ©sulte sans doute de lâattention de plus en plus forte portĂ©e Ă la formation des employĂ©s ; un rapport montre ainsi quâen 2017, les entreprises amĂ©ricaines ont dĂ©pensĂ© plus de 90 milliards de dollars sur ce poste. Le retour sur investissement sera dâautant plus Ă©levĂ© que les personnes embauchĂ©es seront curieuses par Ă©tablissements du supĂ©rieur ont cependant la possibilitĂ© de retrouver leur pertinence en aidant les managers Ă combler leurs lacunes quand ils sont promus Ă des postes de direction. En effet, de nos jours, ce sont souvent les meilleurs salariĂ©s qui deviennent managers alors quâils nâont suivi aucune formation Ă ce sujet et quâils nâont pas encore les compĂ©tences nĂ©cessaires pour diriger une Ă©quipe. Cependant, si davantage dâĂ©tablissements Ă©ducatifs investissaient dans lâenseignement de ces compĂ©tences, les entreprises disposeraient dâun pool plus important de candidats aptes Ă diriger des rĂ©sumĂ©, nous pensons que le marchĂ© appelle clairement un changement de paradigme. De plus en plus dâindividus investissent dans les Ă©tudes supĂ©rieures alors que leur but principal est avant tout pragmatique se rendre plus attractif en tant que candidat Ă un emploi et contribuer Ă lâĂ©conomie. MĂȘme si les diplĂŽmes du supĂ©rieur continuent de bĂ©nĂ©ficier Ă leurs dĂ©tenteurs, les entreprises peuvent aider Ă faire Ă©voluer la situation en leur donnant moins de poids comme indicateur de compĂ©tence intellectuelle et dâemployabilitĂ© et en adoptant des critĂšres dâembauche plus diversifiĂ©s. Je suis dĂ©jĂ abonnĂ©, je me connecte Abonnement intĂ©gral 14,50 ⏠/ mois Offre sans ĂȘtes libre de rĂ©silier Ă tout moment 6 Magazines, versions papier et numĂ©rique par an 4 Hors-sĂ©ries, versions papier et numĂ©rique par an AccĂšs illimitĂ© au site Havard Business Review France Tomas Chamorro-Premuzic Chief Talent Scientist chez ManpowerGroup, professeur de psychologie du travail et des organisations Ă lâUniversity College de Londres et Ă lâuniversitĂ© de Columbia et membre associĂ© de lâEntrepreneurial Finance Lab dâHarvard. Il est lâauteur de Why Do So Many Incompetent Men Become Leaders ? And How to Fix It » Harvard [âŠ] Voir toutes les chroniques Becky Frankiewicz PrĂ©sidente de ManPowerGroup North America et experte en marchĂ© du travail. Avant cela, elle a dirigĂ© Quaker Foods North America, lâune des plus grosses filiales de PepsiCo, et a fait partie de la liste des dix individus les plus crĂ©atifs de ce secteur industriel dressĂ©e par Fast Company. Vous pouvez [âŠ] Voir toutes les chroniques Sur le mĂȘme sujet
l art sert il a quelque chose