1 La souscription de lâassurance dommages ouvrage. Les personnes soumises Ă lâobligation dâassurance. En vertu des articles L 242-1 alinĂ©a 1er et L 242-2 du code des assurances, sont soumises Ă lâobligation de souscrire lâassurance dommage ouvrage, les personnes physiques et morales faisant rĂ©aliser des travaux de construction, quâelles soient :
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RÚglementgrand-ducal du 30 mai 2018 relatif à la protection des instruments financiers et des fonds des clients, (Mémorial A n° 447 de 2018) Loi du 8 avril 2018 sur les marchés publics. (Mémorial A n° 243 de 2018)
Lenon respect de cette rĂšgle pourrait conduire Ă un refus de prise en charge de la part de lâassureur au titre des articles L 113.8 et L 113.9 du code des assurances pour fausse dĂ©claration, voire Ă des poursuites pĂ©nales pour escroquerie (article 319.1 du code pĂ©nal)
Article35 bis (art. L. 136-5 et L. 243â1-3 [nouveau] du code de la sĂ©curitĂ© sociale) : Versement des cotisations dues sur les indemnitĂ©s de congĂ©s payĂ©s par les caisses de congĂ©s payĂ©s .. 46 Article 35 ter (art. L. 731-13-1 et L. 741â1-2 [nouveaux] du code rural et de la
Lesdispositions de l'article L. 243-1-1 II du code des assurances ne sont pas applicables à un élément d'équipement installé sur existant, et les désordres affectant des éléments d'équipement, dissociables ou non, d'origine ou installés sur existant, relÚvent de la garantie décennale lorsqu'ils rendent l'ouvrage dans son ensemble impropre à sa destination (3e Chambre civile 26
. La souscription dâune assurance dommages Ă lâouvrage dommages-ouvrage est essentielle lors de la rĂ©alisation de travaux de construction. Outre son caractĂšre obligatoire, elle vous apportera une aide prĂ©cieuse dans lâhypothĂšse oĂč les travaux ne se dĂ©rouleraient pas comme prĂ©vus et affecteraient la structure de votre bien. Sommaire Le dĂ©biteur de lâobligation lĂ©gale de souscription dâune assurance dommages-ouvrage Les dommages couverts par lâassurance dommages-ouvrage La mise en Ćuvre de la garantie La dĂ©claration de sinistre Les dĂ©lais de rĂ©ponse de la compagnie dâassurance La procĂ©dure dâexpertise amiable LâintĂ©rĂȘt de souscrire une police dâassurance dommages-ouvrage La rapiditĂ© de lâindemnisation et la prise en charge des frais dâexpertise judiciaire La seule garantie face aux faillites des assurances dĂ©cennales Une nĂ©cessitĂ© pour la vente du bien Au fil de mes dossiers, jâai dĂ©couvert que de nombreux maĂźtres dâouvrage ne connaissaient pas lâassurance dommages-ouvrage et bien souvent quâils la dĂ©couvraient trop tardivement, câest-Ă -dire aprĂšs la survenue dâun important dĂ©gĂąt ou la dĂ©couverte de vices de construction affectant leur bien. Cet article a donc pour but de prĂ©senter lâobligation lĂ©gale de souscription dâune telle assurance mais surtout dâen montrer lâintĂ©rĂȘt. Il est nĂ©cessaire que lâinformation touche le plus grand nombre de personnes afin de prĂ©venir au mieux les dĂ©convenues financiĂšres qui peuvent rĂ©sulter de malfaçons sur un chantier de construction. Le dĂ©biteur de lâobligation de souscription dâune assurance dommages Ă lâouvrage Dans un souci de protĂ©ger les maĂźtres de lâouvrage Ă savoir les propriĂ©taires de biens immobiliers, le code des assurances prĂ©voit une obligation pour lesdits propriĂ©taires, quâil sâagisse de particuliers personnes physiques ou de sociĂ©tĂ©s personnes morales civiles ou commerciales de contracter une assurance dommages-ouvrage dĂšs lors que des travaux de construction sont rĂ©alisĂ©s par un constructeur. Il est prĂ©cisĂ© que dans le cadre de la construction dâune maison individuelle, lâassurance dommage ouvrage peut ĂȘtre inclue dans le CCMI contrat de construction de maison individuelle. Cette assurance doit normalement ĂȘtre souscrite avant lâouverture du chantier et suit le bien. Cela signifie quâen cas de ventes successives, lâassurance dommages-ouvrage sera mobilisable par les propriĂ©taires successifs. Il ne sâagit donc pas dâun contrat intuitu personae. La disposition lĂ©gislative est consultable ici. Les dommages couverts par lâassurance dommages-ouvrage Lâarticle L242-1 du code des assurances dispose au premier alinĂ©a que lâassurance doit couvrir le paiement de la totalitĂ© des travaux de rĂ©paration des dommages de la nature de ceux dont sont responsables les constructeurs au sens de lâarticle 1792-1, les fabricants et importateurs ou le contrĂŽleur technique sur le fondement de lâarticle 1792 du code civil. » ConcrĂštement, cette assurance intervient sur les dommages de nature dĂ©cennale dont sont responsables les constructeurs. Les dommages de nature dĂ©cennale sont ceux, en premier lieu, qui affectent la soliditĂ© de lâouvrage en tant que tel ou qui compromettent la soliditĂ© dâun Ă©lĂ©ment indissociable de lâouvrage. Il sâagit Ă titre dâexemple dâune atteinte Ă la structure de lâimmeuble, des fissures importantes, un affaissement des fondations, une rupture des solives, etc. Les dommages de nature dĂ©cennale concernent Ă©galement les dommages qui rendent le bien impropre Ă sa destination. Pour une maison, il peut sâagir de lâimpossibilitĂ© de lâhabiter normalement ou dâune mise en danger de ses occupants. Les dĂ©sordres sont par exemple des infiltrations dâeau en intĂ©rieur ou une absence de chauffage. Lâassurance dommages-ouvrage ne couvre pas les dommages survenus pendant lâexĂ©cution des travaux qui relĂšvent alors de la responsabilitĂ© civile professionnelle de lâentrepreneur incendie quand bien mĂȘme ces dommages affecteraient la soliditĂ© de lâimmeuble. Cette assurance obligatoire est indĂ©pendante de la garantie dĂ©cennale qui doit ĂȘtre souscrite par les professionnels intervenant sur le chantier de construction et le maĂźtre dâoeuvre. Il est prĂ©cisĂ© que le dĂ©faut dâassurance couvrant la garantie dĂ©cennale expose les professionnels du bĂątiment Ă des sanctions pĂ©nales prĂ©vues Ă lâarticle L 243-3 du code de la construction et de lâhabitation. Les sous-traitants nâĂ©tant pas titulaires dâun contrat de louage avec le maĂźtre dâouvrage ne sont pas tenus de produire une attestation de garantie dĂ©cennale. La mise en Ćuvre de la garantie Afin de mobiliser efficacement lâassurance dommages-ouvrage, il est nĂ©cessaire de respecter un formalisme strict et dâassister le plus souvent Ă une expertise amiable. La dĂ©claration de sinistre La compagnie dâassurance doit ĂȘtre saisie par une dĂ©claration de sinistre adressĂ©e par lettre recommandĂ©e. Il est important de savoir quâune action judiciaire, par exemple, une assignation en rĂ©fĂ©rĂ© expertise, ne vaut pas dĂ©claration du dĂ©gĂąt. La Cour de cassation sâest prononcĂ©e en ce sens dans un arrĂȘt rendu par la 3Ăšme chambre civile le 5 novembre 2008, n° Le contenu de la proclamation du dĂ©gĂąt est lui aussi important. Outre les informations administratives et contractuelles, il est essentiel de dĂ©crire prĂ©cisĂ©ment les dĂ©sordres constatĂ©s et de mentionner la chronologie des faits, Ă savoir la date de rĂ©ception de lâouvrage ou la rĂ©ception des travaux et la date dâapparition de chaque dĂ©sordre. A NOTER Le code des assurances, Ă lâannexe II de lâarticle 243-1 dĂ©taille les mentions obligatoires devant figurer sur la dĂ©claration de sinistre, Ă savoir Le numĂ©ro du contrat dâassurance et le cas Ă©chĂ©ant, celui de lâavenant ; Le nom du propriĂ©taire de la construction endommagĂ©e ; Lâadresse de la construction endommagĂ©e ; La date de rĂ©ception ou, Ă dĂ©faut, la date de la premiĂšre occupation des locaux ; La date dâapparition des dommages ainsi que leur description et localisation. Si la dĂ©claration survient pendant la pĂ©riode de parfait achĂšvement au sens de lâarticle 1792-6 du code civil, la copie de la mise en demeure effectuĂ©e au titre de la garantie de parfait achĂšvement. » Il est prĂ©cisĂ© que la proclamation ne peut ĂȘtre faite par courriel ou tĂ©lĂ©copie, il est nĂ©cessaire de procĂ©der par un envoi postal accompagnĂ© dâun accusĂ© de rĂ©ception pour faire jouer la garantie. Les dĂ©lais de rĂ©ponse de la compagnie dâassurance Dans un dĂ©lai de 15 jours suivant la rĂ©ception de la dĂ©claration de sinistre, la compagnie dâassurances doit informer son assurĂ© si elle entend dĂ©nier sa garantie. Cette dĂ©nĂ©gation peut avoir plusieurs causes. Il peut sâagir par exemple dâun dommage ne recouvrant pas la dĂ©finition des dommages couverts par la garantie dĂ©cennale ou dâune proclamation hors dĂ©lai, câest-Ă -dire au-delĂ dâune pĂ©riode de 10 ans Ă compter de la rĂ©ception de lâouvrage. En cas de refus opposĂ© par votre assurance, il vous est recommandĂ© de solliciter rapidement un avis juridique afin de dĂ©terminer si le refus est justifiĂ© ou si cette position rĂ©sulte dâune interprĂ©tation contestable de votre situation ou dâune disposition contractuelle ou lĂ©gale. Dans lâhypothĂšse dâune prise en charge des dĂ©sordres, lâassurance doit faire connaĂźtre sa position dans les 60 jours suivant la rĂ©ception de la dĂ©claration de sinistre. La procĂ©dure dâexpertise amiable Si la compagnie dâassurance a pris position favorablement suite Ă la proclamation du dĂ©gĂąt, une expertise amiable va donc ĂȘtre diligentĂ©e afin de dĂ©terminer deux Ă©lĂ©ments, dâune part les besoins essentiels Ă la conservation de lâimmeuble, dâautre part, le coĂ»t des rĂ©parations nĂ©cessaires Ă la remise en Ă©tat du bien. Au stade de lâexpertise amiable, le maĂźtre de lâouvrage peut se faire assister dâun Avocat afin de sâassurer de la bonne prise en compte de tous les Ă©lĂ©ments dommageables et de tous les prĂ©judices en rĂ©sultant. Il convient dâaccorder une importance particuliĂšre Ă cette Ă©tape qui conditionne lâindemnisation qui sera proposĂ©e par lâassurance. En cas de dĂ©saccord avec les conclusions de lâexpert de la compagnie dâassurance, lâassurĂ© dispose de recours judiciaires pour faire valoir ses droits. La procĂ©dure est assez rapide puisque lâassureur est contraint par des dĂ©lais lĂ©gaux stricts. Ainsi, la compagnie dispose dâun dĂ©lai de 90 jours, Ă compter de la rĂ©ception de la proclamation du dĂ©gĂąt pour proposer une indemnitĂ© Ă lâassurĂ©. Une frise exprimĂ©e en jours matĂ©rialise ci-aprĂšs les dĂ©lais octroyĂ©s Ă la compagnie dâassurance pour se positionner. LâintĂ©rĂȘt de souscrire une police dâassurance dommages-ouvrage Outre lâobligation lĂ©gale imposĂ©e au maĂźtre de lâouvrage qui fait rĂ©aliser des travaux de construction, lâabonnement Ă une assurance dommages-ouvrage est intĂ©ressante et essentielle, Ă mon sens, pour lesdits maĂźtres de lâouvrage. La rapiditĂ© de lâindemnisation et la prise en charge des frais dâexpertise judiciaire En effet, en premier lieu, comme exprimĂ© ci-avant les dĂ©lais octroyĂ©s aux compagnies dâassurance sont strictement encadrĂ©s. En consĂ©quence, le maĂźtre de lâouvrage aura une indemnisation rapide la proposition devant intervenir dans les 90 jours suivant la proclamation de sinistre de ses prĂ©judices sans attendre que des professionnels de diffĂ©rents corps de mĂ©tiers se rejettent la responsabilitĂ© les uns sur les autres. Ce point est particuliĂšrement important lorsque des mesures conservatoires onĂ©reuses doivent ĂȘtre installĂ©es rapidement pour protĂ©ger le bien par exemple lâinstallation dâune couverture de toiture temporaire et/ou lorsque le bien est inhabitable. Ce point me paraĂźt, au regard de la pratique, primordial. En effet, en lâabsence de prise en charge des mesures conservatoires par la compagnie dâassurance, les maĂźtres dâouvrage peuvent voir leur bien se dĂ©grader trĂšs rapidement si les dĂ©sordres affectent lâĂ©tanchĂ©itĂ© ou la structure de lâimmeuble et quâils ne disposent pas des fonds nĂ©cessaires Ă lâinstallation des mesures conservatoires. De mĂȘme si la proposition indemnitaire satisfait lâassurĂ©, les procĂ©dures judiciaires de recours contre les responsables seront assumĂ©es par lâassurance. Il peut sâagir dâun point annexe mais une procĂ©dure judiciaire peut gĂ©nĂ©rer des frais trĂšs importants notamment dans le domaine de la construction. La seule garantie face aux faillites des assurances dĂ©cennales Cette assurance est Ă©galement trĂšs intĂ©ressante particuliĂšrement dans le contexte Ă©conomique actuel. En effet, depuis peu, de grands groupes dâassurance font lâobjet de procĂ©dure de liquidation judiciaire. Il sâagit de compagnies dâassurance dont le siĂšge social est ou Ă©tait Ă lâĂ©tranger hors UE et qui assuraient de nombreux entrepreneurs au titre de la garantie dĂ©cennale. En lâabsence dâassurance dommages-ouvrage, il appartient au maĂźtre de lâouvrage de rechercher directement lâindemnitĂ© auprĂšs des entrepreneurs et gĂ©nĂ©ralement de leurs assurances dĂ©cennales. Or, depuis la faillite de ces compagnies, des entrepreneurs indĂ©licats ou tout simplement peu solvables bĂ©nĂ©ficient Ă©galement de procĂ©dure de liquidation judiciaire gĂ©nĂ©ralement avant la fin de lâexpertise judiciaire. En lâabsence dâassurance dommages-ouvrage, le maĂźtre de lâouvrage se trouve alors dĂ©pourvu de recours pour obtenir lâindemnisation de ses prĂ©judices. Il doit donc assumer seul la reprise des travaux mais Ă©galement les frais parfois engagĂ©s pour faire valoir ses droits constats dâhuissiers, honoraires dâavocat, frais dâexpertise judiciaire, etc. En ce qui concerne, les contrats dâassurance dommages-ouvrage couvert par les compagnies dâassurance qui font lâobjet dâune procĂ©dure de liquidation judiciaire, il est dĂ©sormais prĂ©vu que le fond de garantie des assurances obligatoires FGAO prenne le relais. Ainsi, les maĂźtres dâouvrages titulaires dâun contrat dâassurance dommages-ouvrage ne se trouvent pas dĂ©pourvus dâindemnitĂ©s. Ce fonds de garanties nâest en revanche pas ouverts aux professionnels titulaires dâune garantie dĂ©cennale. Une nĂ©cessitĂ© pour la vente du bien Si le maĂźtre de lâouvrage souhaite vendre son bien dans le dĂ©lai de la garantie dĂ©cennale, alors il devra ĂȘtre en mesure de communiquer et de transmettre lâattestation dâassurance dommages-ouvrage. Il ne sâagit pas dâune condition sine qua non pour la rĂ©alisation de la vente mais cette absence dâassurance fera lâobjet dâune information express auprĂšs du futur acquĂ©reur et le bien perdra nĂ©cessairement de la valeur. En conclusion, la souscription dâune assurance dommages ouvrage est obligatoire mais surtout nĂ©cessaire pour protĂ©ger les maĂźtres dâouvrages et ce dâautant que le coĂ»t dâune telle assurance nâest rien en comparaison du coĂ»t de construction dâune maison ou plus gĂ©nĂ©ralement dâun bien immobilier et doit donc ĂȘtre pris en compte dans le projet de construction. Vous souhaitez consulter lâavis dâun avocat pour un litige suite aux travaux dâune construction ? Je vous invite Ă me contacter par mail Ă contact pour tout renseignement complĂ©mentaire ou Ă©tude de votre problĂ©matique prĂ©cise ! Me Aurore TABORDET-MERIGOUX
ModifiĂ©7pen Loi nðre05-1719 du 30 dalcembrecre05 -clot. 76 V JORF 31 dalcembrecre05Arr/erntit/pna=9 tervaleurs Arcontr fisLes rapports prĂ©sr fĂ©scon"les propositiass7divrĂ©soluid="ps=umis>'aaux s emblĂ©>'agĂ©nĂ©rales d'/buociĂ©scou d'/cid="nitles en 1uv7p;9l'affectatias7p;svrĂ©sultats7divchaquv7exercice, doivr f mr fi="nrt lepmonta f p;svvali p;svquiTA0t Ă©ts pmis en dis/reruid="aaui>I quat=GIAR-child" n" 07959&I00eTexte=&c00egorieLien=cid'i>l'aI quat"58A000 ainsi quv7celuiTp;svrevr us dis/reruĂ©scn="aĂ©ligibles an con"abattier f, vr filĂ©scpen c00Ă©gorie d'/cid="scou de7pents. Poui les revr us dis/reruĂ©scquiTnevrĂ©sultr f pas7divdalcisiass7dis s emblĂ©>'amr fi="ns es an l'a en paiier f p; la"dis/reruid="ala"fr/cid="7ccrlesponI0nteaĂ©ligible an l'abattier f p; 40 % mr fi="ns paui2ð du 3 p; l'aI quat"58 ainsi quv7celatn="aĂ©ligible an con"abattier f, vr filĂ©escpen c00Ă©gorie d'/cid="scou de7pents. Cetti infortitias estĂ r ue"an la"dispositias7dis scid="nitles ou /buociĂ© tabs__tab-revisias" tabi p;x c0RTI0000textecc/LEGIARTEXT002003069577CTI0000aI quatcc/LEGIAR-child" n" 04152CTI0000aI quatc/LEGIAR-child" n" 04154RTI00004um87243l/20 data-sa="true" class="cc/LEtip>tab-revisias-GIAR-child" n" 04154-1-ter Gtab-revisias-GIAR-child" n" 04154-1/aI0000fonILEGODA"closed cacher-noeud abr-child" n" 04154-1/aI0000ccapsier f="-1type="button" class="expanded titVersiass-linVersiass49 quinquirticleĂiertab-seconI0ry tabs__tab-Arns" tabi p;x c0RTI0000textecc/LEGIARTEXT002003069577CTI0000aI quatcc/LEGIAR-child" n" 04152CTI0000aI quatc/LEGIAR-child" n" 04154RTata-sa="true" class="cc/LEtip>tab-Arns-GIAR-child" n" 04154-1-ter Gtab-Arns-GIAR-child" n" 04154-1"closed cacher-noeud abr-child" n" 04154-1/ape="button" class="expanded titLiensRelitifs-linLiens relitifs49 quinquivalec/LEtip>tab-revisias-GIAR-child" n" 04154-1"eurs Artabs-seconI0ry-contr ficlosed II hrEGIARervaleurs Ar II Casier fv clfirst" tabi p;x c-1inVersiass499 tervalec/LEtip>tab-revisias-GIAR-child" n" 04154-1-contr ficurs Arloauer"1649 ter 9 tervalec/LEtip>tab-Arns-GIAR-child" n" 04154-1"curs Artabs-seconI0ry-contr ficlosed II hrEGIARervaleurs Ar II Casier fv clfirst" tabi p;x c-1inLiens relitifs499 tervalec/LEtip>tab-Arns-GIAR-child" n" 04154-1-contr ficurs Arloauer"1649 ter 9 ter 9 ter 9 ter aI quater 9 ter 9 ter!- Marquage Xiti. -nk-chepttitl/*I quat_" + ureanT*/ 9top"nk-a">Chapitre II Casier fisRetouinrt en haut p; la"page aes ou aer 9 ter titquivalec/LEs qukyScroll" style="displayn="ARervaleurs Ars qukyScrollFirstRow"ervaleurs Arcontr fiec/LEs qukyScrollTabeplierCabepon>abeplier XXI Mesules de pub000i0Ă© abepon-a">ChapitressTooltip"nk-a">C>CabeplforLEI00epquker2C>Versias an la"d00e 4t>abeponvaleurs Arinput-group ArticleĂierinput-d00e input-d00e-chrono2"Ă 1649 textCTvalue8716/047100"R/er 9 ter 9 ter 9 terrticleĂ 1649 submificurs Arfort-submifasearch-chrono-s quky/it-a">Closed II hrEGIAR"ire'">icas"u cle 1649 quinqui49 ter 9 ter 9 ter 9 tervaleurs Ars qukyScrollSeconIRow"ernav roleLEn6147atias49 quater A
La dĂ©claration du sinistre est un prĂ©alable essentiel en matiĂšre dâassurance dommages ouvrage. Elle est obligatoire, et est par ailleurs soumise Ă diverses conditions. Cette dĂ©claration pourra ĂȘtre un piĂšge pour les bĂ©nĂ©ficiaires de la garantie dommages ouvrage et pour les praticiens. Que lâon soit bĂ©nĂ©ficiaire de la garantie, assureur dommages ouvrage, ou reprĂ©sentant de lâune ou lâautre de ces parties, la plus grande attention devra lui ĂȘtre prĂȘtĂ©e. Les conditions de forme et fond de la dĂ©claration de sinistre. Lâannexe II Ă lâarticle A 243-1 du code des assurances, porte sur les clauses types que doivent obligatoirement comporter les contrats dâassurance dommages ouvrage. Ces clauses types comportent notamment la disposition suivante, relative Ă la dĂ©claration du sinistre "En cas de sinistre susceptible de mettre en jeu les garanties du contrat, lâassurĂ© est tenu dâen faire la dĂ©claration Ă lâassureur. La dĂ©claration de sinistre est rĂ©putĂ©e constituĂ©e dĂšs quâelle comporte au moins les renseignements suivants Le numĂ©ro du contrat dâassurance et le cas Ă©chĂ©ant, celui de lâavenant ; Le nom du propriĂ©taire de la construction endommagĂ©e ; Lâadresse de la construction endommagĂ©e ; La date de rĂ©ception ou, Ă dĂ©faut, la date de la premiĂšre occupation des locaux ; La date dâapparition des dommages ainsi que leur description et localisation. Si la dĂ©claration survient pendant la pĂ©riode de parfait achĂšvement au sens de lâarticle 1792-6 du code civil, la copie de la mise en demeure effectuĂ©e au titre de la garantie de parfait achĂšvement." Lâannexe II Ă lâarticle A 243-1 du code des assurances comporte Ă©galement une exigence de forme la dĂ©claration de sinistre devra ĂȘtre faite par Ă©crit soit contre rĂ©cĂ©pissĂ©, soit par lettre recommandĂ©e avec demande dâavis de rĂ©ception. Il a rĂ©cemment Ă©tĂ© jugĂ© quâune tĂ©lĂ©copie ne satisfaisait pas aux exigences prĂ©vues par le code des assurances Civ. 3Ăšme, 6 juin 2012, n°11-15567. Si elle peut apparaĂźtre comme une contrainte pesant sur lâassurĂ©, lâobligation de dĂ©clarer le sinistre par Ă©crit contre rĂ©cĂ©pissĂ© ou par LRAR prĂ©sente lâavantage de constituer la preuve de lâexistence de la dĂ©claration, de sa date et de son contenu. Il est Ă©galement prĂ©vu par les clauses types relatives Ă lâassurance dommages ouvrage que si la dĂ©claration est incomplĂšte, lâassureur dispose dâun dĂ©lai de 10 jours, Ă compter de cette dĂ©claration, pour rĂ©clamer les renseignements complĂ©mentaires. Outre ce dĂ©lai, la dĂ©claration de sinistre sera le point de dĂ©part de plusieurs autres dĂ©lais au respect desquels lâassureur dommages ouvrage sera tenu, câest-Ă -dire Du dĂ©lai de 60 jours, et de maniĂšre exceptionnelle dâau maximum 135 jours, pour notifier Ă lâassurĂ© la position sur les garanties. Du dĂ©lai de 90 jours pour prĂ©senter une offre dâindemnitĂ©. Les Ă©lĂ©ments rapportĂ©s dans la dĂ©claration de sinistre en ce qui concerne les dommages subis et dĂ©clarĂ©s seront essentiels. Ainsi, selon la Cour de cassation, le juge doit Ă©valuer le coĂ»t des travaux de rĂ©paration en fonction des dommages dĂ©crits dans la dĂ©claration de sinistre, et non en fonction dâun devis fourni Ă lâexpert Civ. 3Ăšme, 20 octobre 2010, n° 09-69655. Le dĂ©lai de la dĂ©claration de sinistre Le retard apportĂ© Ă la dĂ©claration de sinistre nâest pas sanctionnĂ© par les dispositions relatives Ă lâassurance dommages ouvrage. Il convient de se reporter aux dispositions gĂ©nĂ©rales selon lâarticle L 113-2 du code des assurances, lâassurĂ© est tenu de donner avis Ă lâassureur, dĂšs quâil en a eu connaissance et au plus tard dans le dĂ©lai fixĂ© par le contrat, de tout sinistre de nature Ă entraĂźner la garantie de lâassureur. Ce dĂ©lai ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă cinq jours ouvrĂ©s. Ce dĂ©lai minimal est ramenĂ© Ă deux jours ouvrĂ©s en cas de vol et Ă vingt quatre heures en cas de mortalitĂ© du bĂ©tail. [âŠ] Lorsquâelle est prĂ©vue par une clause du contrat, la dĂ©chĂ©ance pour dĂ©claration tardive au regard des dĂ©lais prĂ©vus au 3° et au 4° ci-dessus ne peut ĂȘtre opposĂ©e Ă lâassurĂ© que si lâassureur Ă©tablit que le retard dans la dĂ©claration lui a causĂ© un prĂ©judice. Elle ne peut Ă©galement ĂȘtre opposĂ©e dans tous les cas oĂč le retard est dĂ» Ă un cas fortuit ou de force majeure. » Le dĂ©lai de dĂ©claration du sinistre devra donc ĂȘtre prĂ©vu par le contrat. Il ne pourra toutefois pas ĂȘtre infĂ©rieur Ă 5 jours. Une dĂ©chĂ©ance pour dĂ©claration tardive devra Ă©galement ĂȘtre prĂ©vue au contrat, et, pour pouvoir ĂȘtre opposĂ©e Ă lâassurĂ©, devra de surcroĂźt causer un prĂ©judice Ă lâassureur. MĂȘme si ces conditions sont rĂ©unies, il ne pourra y avoir de dĂ©chĂ©ance pour dĂ©claration tardive en prĂ©sence dâun cas fortuit ou dâun Ă©vĂ©nement de force majeure. En toute hypothĂšse, la dĂ©claration de sinistre devra ĂȘtre effectuĂ©e dans les deux ans de la connaissance du sinistre, sous peine de se voir opposer la prescription prĂ©vue Ă lâarticle L 114-1 du code des assurances. On peut toutefois sâinterroger sur la possibilitĂ© de prĂ©voir une telle dĂ©chĂ©ance en matiĂšre dâassurance dommages ouvrage. Lâarticle L 113-8 du code des assurances prĂ©voit en effet que tout contrat dâassurance dommages ouvrage est rĂ©putĂ© comporter des garanties au moins Ă©quivalentes Ă celles figurant dans les clauses types. Or, les clauses types ne prĂ©voient pas de dĂ©chĂ©ance pour dĂ©claration tardive. Faut-il en dĂ©duire que la dĂ©chĂ©ance ne pourrait ĂȘtre opposĂ©e Ă lâassurĂ© ? A la connaissance de lâauteur des prĂ©sentes, la question reste posĂ©e. La dĂ©claration de sinistre est un prĂ©alable obligatoire La dĂ©claration du sinistre constitue un prĂ©alable obligatoire pour mettre en jeu la garantie de lâassureur dommages ouvrage. Ceci vaut Ă©galement dans le cadre dâune action en justice. Au cours dâune procĂ©dure, pour rechercher la garantie de lâassureur dommages ouvrage, il faudra en effet pouvoir justifier dâune dĂ©claration de sinistre faite Ă lâamiable. Cette solution est applicable Ă une demande de condamnation, mais Ă©galement Ă une demande de dĂ©signation dâexpert. Il a ainsi Ă©tĂ© jugĂ© par la Cour de cassation que pour mettre en jeu la garantie dommages ouvrage, " lâassurĂ© est tenu de faire, soit par Ă©crit contre rĂ©cĂ©pissĂ©, soit par lettre recommandĂ©e avec demande dâavis de rĂ©ception, une dĂ©claration de sinistre Ă lâassureur " Civ. 3Ăšme, 5 novembre 2008, n° 07-15449. Lâaggravation de dĂ©sordres doit ĂȘtre dĂ©clarĂ©e Il est nĂ©cessaire de procĂ©der Ă une nouvelle dĂ©claration dans le cas dâune aggravation de dĂ©sordres dont lâapparition avait Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment dĂ©clarĂ©e Civ. 3Ăšme, 14 mars 2012, n° 11-10961. Lâauteur de la dĂ©claration de sinistre La loi prĂ©voit que la dĂ©claration de sinistre est effectuĂ©e par lâassurĂ©. Lâassurance dommages ouvrage Ă©tant une assurance pour compte, lâassurĂ© nâest pas nĂ©cessairement le souscripteur de la garantie dommages ouvrage. En effet, selon les textes, celle-ci est conclue tant pour le compte des souscripteurs que de celui des propriĂ©taires successifs. Ainsi, dans le cadre de vente en lâĂ©tat futur dâachĂšvement, lâimmeuble sera cĂ©dĂ©. NĂ©anmoins, le souscripteur du contrat dâassurance dommages ouvrage sera le vendeur en lâĂ©tat dâachĂšvement, qui se dessaisira ensuite de lâimmeuble. Il a Ă©tĂ© jugĂ© par la Cour de cassation, que la dĂ©claration de sinistre doit Ă©maner du propriĂ©taire de lâimmeuble, et non de celui qui lâa vendu Civ. 2Ăšme, 2 fĂ©vrier 2005, n° 03-19318. Aussi, compte tenu de ces rĂšgles, et de leur incidence sur lâoctroi de la garantie, la plus grande attention devra ĂȘtre apportĂ©e lors de la dĂ©claration ou, si lâon est assureur, lors de la rĂ©ception dâune dĂ©claration de sinistre effectuĂ©e au titre dâune garantie dommages ouvrage.
Lâarticle L. 243-2, alinĂ©a 2, du code des assurances prĂ©voit que lorsquâun acte a pour effet de transfĂ©rer la propriĂ©tĂ© ou la jouissance dâun bien immobilier, avant l'expiration du dĂ©lai de dix ans prĂ©vu Ă l'article 1792-4-1 du code civil, il doit ĂȘtre fait mention dans le corps de lâacte ou en annexe de l'existence ou de l'absence des assurances obligatoires relatives Ă la construction. Il appartient au notaire de procĂ©der Ă cette mention. Dans cette affaire, le litige prend sa source dans la vente de lots de copropriĂ©tĂ© en lâĂ©tat futur dâachĂšvement oĂč sont apparus des dĂ©sordres dĂ©cennaux non garantis dans la mesure oĂč les polices dâassurances dĂ©finitives nâont jamais Ă©tĂ© Ă©tablies. Le notaire qui se contente de mentionner une attestation faisant Ă©tat dâassurances dommages-ouvrage C. assur., art. L. 242-1 et constructeur non rĂ©alisateur C. assur., L. 241-2 en cours dâĂ©tablissement » engage sa responsabilitĂ© civile professionnelle Ă lâĂ©gard de lâacheteur C. civ., art. 1382 et C. assur., art. L. 243-2. Si lâobligation du notaire sâarrĂȘte Ă la vĂ©rification de lâexistence ou non des assurances obligatoire liĂ©es Ă la construction, il doit s'assurer de lâexactitude des dĂ©clarations du vendeur faisant Ă©tat de la souscription effective des contrats. Ce qui nâest pas le cas ici, le notaire pouvant constater que les polices Ă©taient en cours dâĂ©tablissement ».Civ. 1re, 28 mai 2009, pourvoi n°
La circulaire Unedic du 23 dĂ©cembre 2014 permet de refaire le point sur les situations oĂč un employeur doit affilier ses salariĂ©s dĂ©tachĂ©s ou expatriĂ©s Ă lâassurance chĂŽmage française. Les salariĂ©s dĂ©tachĂ©s Il y a trois cas oĂč un salariĂ© peut ĂȘtre dĂ©tachĂ© par son employeur Ă©tabli en France dĂ©tachement au sein dâun Etat membre de lâEspace Ă©conomique europĂ©en ou de la Suisse, en application du rĂšglement communautaire n°883/2004 du 29 avril 2004 sur la coordination des systĂšmes de sĂ©curitĂ© sociale ; dĂ©tachement au sein dâun pays ayant conclu avec la France un accord bilatĂ©ral de sĂ©curitĂ© sociale qui prĂ©voit la possibilitĂ© dâun tel dĂ©tachement ; dĂ©tachement au sein dâun pays non europĂ©en, non signataire dâun accord de sĂ©curitĂ© sociale avec la France, en application de lâarticle L. 761-2 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale. Ce texte prĂ©voit ainsi la possibilitĂ© de maintenir un salariĂ© affiliĂ© Ă la lĂ©gislation française de sĂ©curitĂ© sociale pour une durĂ©e maximale de trois ans. Pour autant, ce type de dĂ©tachement ne dispense par lâemployeur de verser les cotisations sociales obligatoires dans le pays dâaccueil. Câest le dĂ©tachement de droit interne. Dans tous les cas, les salariĂ©s demeurent rattachĂ©s Ă la sĂ©curitĂ© sociale française, et partant, Ă lâassurance chĂŽmage, comme sâils travaillent en France. A leur retour en France, les salariĂ©s ayant perdu leur emploi au cours de leur dĂ©tachement ou Ă lâissue de ce dernier, peuvent ainsi bĂ©nĂ©ficier des prestations de chĂŽmage françaises Ă condition dâen remplir les conditions dâattribution durĂ©e minimum dâaffiliation, rĂ©sidence en France, recherche effective dâun emploi, etc.. Les salariĂ©s expatriĂ©s en dehors de lâUnion europĂ©enne Les entreprises qui ont un Ă©tablissement en France et qui envoient leurs salariĂ©s en mission de longue durĂ©e Ă lâĂ©tranger hors Espace Ă©conomique europĂ©en et Suisse dans le cadre dâune expatriation » sont en principe dispensĂ©s de payer les cotisations sociales françaises. Cependant, selon la circulaire Unedic du 23 dĂ©cembre 2014, les entreprises ont lâobligation de maintenir pour leurs salariĂ©s expatriĂ©s une affiliation Ă lâassurance chĂŽmage française, et ce indĂ©pendamment de leur nationalitĂ©. La Cour de cassation a prĂ©cisĂ© le 1e avril 2003 que lâaffiliation au chĂŽmage est obligatoire mĂȘme si le salariĂ© a signĂ© un contrat de travail local avec la sociĂ©tĂ© qui lâaccueille Ă lâĂ©tranger. Peu importe Ă©galement que le salariĂ© soit assurĂ©, pendant son expatriation, auprĂšs dâun rĂ©gime Ă©tranger offrant des garanties similaires au systĂšme français. Les contributions Ă lâassurance chĂŽmage sont dues, dans la limite dâun salaire de ⏠bruts par mois pour 2015. Selon lâarticle 43 de lâannexe IX du rĂšglement Unedic, les contributions des employeurs et des salariĂ©s sont assises soit, sur lâensemble des rĂ©munĂ©rations brutes plafonnĂ©es dans les conditions prĂ©vues par lâarticle R. 243-10 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, converties en euros sur la base du taux officiel de change lors de leur perception, entrant dans lâassiette des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue aux articles L. 242-1 et suivants du code de la sĂ©curitĂ© sociale ; soit, aprĂšs accord de la majoritĂ© des salariĂ©s concernĂ©s, sur les rĂ©munĂ©rations brutes plafonnĂ©es dans les conditions prĂ©vues par lâarticle R. 243-10 du code de la sĂ©curitĂ© sociale entrant dans lâassiette des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue aux articles et suivants du code de la sĂ©curitĂ© sociale qui seraient perçues par le salariĂ© pour des fonctions correspondantes exercĂ©es en France. Cette derniĂšre option ne peut sâexercer quâau moment de lâaffiliation et Ă titre dĂ©finitif. En dâautres termes, cette seconde option permet de cotiser uniquement sur un salaire de rĂ©fĂ©rence, dĂšs lors que lâemployeur a recueilli lâaccord de la majoritĂ© des salariĂ©s. Dans ce sens, la Cour de cassation a, par exemple, dĂ©cidĂ© dâexclure la prime dâexpatriation de lâassiette des cotisations, aprĂšs avoir constatĂ© que âlâemployeur avait choisi, aprĂšs avoir recueilli le 24 juin 1983 lâaccord de la majoritĂ© du personnel concernĂ© alors employĂ© par lâentreprise, de calculer les contributions dâassurance chĂŽmage sur le salaire de comparaisonâ Cass. soc., 14 mars 2006, n° Les taux en vigueur au 1er janvier 2015 sont de pour la part employĂ© et de 4% pour la part employeur. Sâajoute Ă©galement Ă la part employeur, au titre de lâAGS. Les contributions sont appelĂ©es chaque trimestre au moyen dâun bordereau nominatif. Lâemployeur doit en principe joindre Ă chaque rĂšglement un bordereau rĂ©capitulatif indiquant le nom des salariĂ©s concernĂ©s et pour chacun dâeux, le montant de lâassiette de cotisations. Nous rappelons que lâaffiliation des salariĂ©s expatriĂ©s doit se faire auprĂšs dâune branche spĂ©cifique de Pole Emploi Pole Emploi Services » ex GARP. Elle permet au salariĂ© expatriĂ© de retour en France de percevoir les mĂȘmes prestations de chĂŽmage et dans les mĂȘmes conditions que sâil nâĂ©tait pas parti Ă lâĂ©tranger. Si le salariĂ© expatriĂ© est privĂ© de ces prestations du fait dâune absence de cotisations ou de cotisations insuffisantes pendant la mission Ă lâĂ©tranger, il peut agir contre son employeur et prĂ©tendre Ă des dommages et intĂ©rĂȘts. Dans un arrĂȘt du 20 fĂ©vrier 2014, la cour dâappel de Grenoble a condamnĂ© un employeur Ă verser des dommages et intĂ©rĂȘts Ă lâin de ses directeurs expatriĂ©s en Chine, du fait du prĂ©judice causĂ© par lâinsuffisance de contributions Ă lâassurance chĂŽmage pendant son sĂ©jour Ă lâĂ©tranger. Les salariĂ©s expatriĂ©s en Europe Lors de lâexpatriation dâun salariĂ© au sein dâun pays de lâEspace Ă©conomique europĂ©en ou en Suisse, il nây a pas lieu de maintenir une affiliation Ă lâassurance chĂŽmage française. En application du rĂšglement communautaire n°883/2004, toutes les cotisations de sĂ©curitĂ© sociale affĂ©rentes Ă la rĂ©munĂ©ration perçue pendant lâexpatriation, y compris les cotisations dâassurance chĂŽmage, doivent ĂȘtre payĂ©es dans le pays dâaccueil, selon la lĂ©gislation locale. De ce fait, si le salariĂ© perd son emploi, les droits Ă prestations chĂŽmage ne seront pas les mĂȘmes quâen cas dâexpatriation en dehors de cette zone gĂ©ographique. Mais sous certaines conditions, les salariĂ©s expatriĂ©s peuvent faire valoir leurs droits en cas de retour en France. Beaucoup se souviennent de lâĂ©pisode des traders français licenciĂ©s, Ă Londres, dans le cadre de la crise financiĂšre de 2008, qui grĂące Ă une journĂ©e de travail en France, avaient pu obtenir de la part de PĂŽle Emploi des indemnitĂ©s proportionnelles au salaire quâils percevaient au Royaume-Uni ou calculĂ©es en fonction dâun salaire âdâĂ©quivalenceâ. Les rĂšgles ont quelque peu changĂ© depuis lâentrĂ©e en vigueur, le 1er mai 2010, du rĂšglement communautaire n°8883/2004 relatif Ă la coordination des systĂšmes de sĂ©curitĂ© sociale. En effet, il est toujours nĂ©cessaire de travailler au moins une journĂ©e en France aprĂšs lâexpatriation pour pouvoir ĂȘtre indemnisĂ© par PĂŽle Emploi. De plus, les pĂ©riodes passĂ©es dans un autre Etat-Membre sont prises en considĂ©ration pour lâouverture des droits Ă chĂŽmage. En revanche, lâallocation chĂŽmage nâest dĂ©sormais calculĂ©e que sur les seules rĂ©munĂ©rations perçues en France. Elle ne prend plus en compte le salaire perçu pendant lâexpatriation. PrĂ©cisons que si le salariĂ© expatriĂ© en Europe perd son emploi et sâil ne retravaille pas en France aprĂšs son expatriation, il nâaura pas droit aux allocations de chĂŽmage françaises. Il lui faudra solliciter le bĂ©nĂ©fice de lâassurance chĂŽmage dans le pays oĂč il est expatriĂ© en rĂ©pondant aux conditions requises puis solliciter, Ă son retour en France, le maintien de ces allocations pour une durĂ©e maximale de trois mois. Sources Post Views 2 374
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